vendredi 29 février 2008

L'Élu veut que je titre ce post: Tout est dans rien

Les Jutra approchent et pour souligner l'occasion, plusieurs salles de cinéma au Québec présentent gratuitement les finalistes. À Québec, le Cinéplex Odéon de Place Charest présente, tous les soirs de cette semaine, à 19h, un des finalistes. Nous avons eu droit à L'Âge des ténèbres (que nous avions déjà vu donc nous ne sommes pas allés), aux 3 p'tis cochons (que nous avions loués et vus donc nous ne sommes pas allés), à La Brunante (que nous n'avions pas vu mais on n'était pas «dedans» alors nous ne sommes pas allés) et, finalement, hier soir, on présentait Continental: un film sans fusil, que nous n'avions pas vu et que l'Élu avait très hâte de voir alors nous sommes allés.


Sérieusement, c'est VRAIMENT plate. Mais c'est TELLEMENT BON!!!!!! Le réalisateur, Stéphane Lafleur, est aussi un membre de la formation Avec pas d'casque, que j'aime bien et que l'Élu affection particulièrement. En fait, j'ai maintes et maintes fois demandé à l'Élu d'écrire ce post. Il connait l'homme et son groupe mieux que moi, il me parlait de tout plein de similitudes entre la façon dont ses textes sont construits et les longueurs dans le film, le choix des images, etc. Je voulais aussi profiter de l'occasion pour le partager avec vous et convaincre les derniers sceptiques qui sont encore convaincus que l'Élu est le produit de mon imagination (en tout cas, il prend de la place en mausus dans le lit le produit de mon imagination).

Mais l'Élu a refusé. Pourtant, il a une très belle plume et je l'envie parfois de pouvoir faire d'aussi jolie phrases. Mais j'ai un avantage injuste sur lui: je suis plus rapide. C'est un peu le problème majeur de notre couple héhéhé. Je vais très vite et lui très lentement donc on s'annule un peu.

Mais, pour en revenir à l'essence du sujet, parlons de Continental. Le titre tout d'abord: mouahahahahaha!!! En tant que fille de régions, où l'activité principale des jeunes encore trop jeunes pour s'adonner à l'alcool et des vieux encore trop vieux pour passer leur soirées au bingo (même si on assiste à un certain mélange générationnelle en ce qui concerne les 40 ans et plus) et aussi des madames et des monsieurs qui aiment tout simplement danser, est de passer les samedis soir dans les hôtels à se mêler aux touristes et à danser le tcha tcha et autres trucs du genre, je connais pas mal de danses de ligne. Le continental est la plus facile et la plus plate. Pas comme le Shame, shame. ÇA c'est du sport. Mais le continental, on tourne en rond à coup de 4 pas en réalité. Très approprié donc au rythme lent et hypnotique de ce film.

Les dialogues sont presques absents. Et les quelques paroles échangées sont succintes et relativement ternes MAIS, pourtant, elles sont un peu troublantes dans leur non-dit et leur sous-entendu. Il y a tout un univers dans les silences de ce films. Les personnages représentent tous une certaine forme de solitude. Ils sont un peu clichés et pathétique mais pourtant drôle et attachants à leur façon. En fait, ils sont tellement réalistes et banals qu'ils en deviennent surréalistes. Les couleurs sont ternes, même le climat est de la partie. Ciels gris, pluie (d'ailleurs, dans la scène de la cabine, j'ai bien l'impression que c'est de la fausse pluie), automne, arbres décharnés. Les maisons, les logements, l'hôtel sont génériques et sans saveur. Vraiment, un hommage à la monotonie et au kitsch. La passe de l'orgue m'a fait tripper par contre (ma grand-mère en a un comme ça).

Il ne se passe rien du tout ou presque et pourtant je suis morte de rire. Je vais d'ailleurs vous vendre un punch. Le personnage de Fanny Malette, Chantal, se rend à un party où l'a invitée une des femmes de chambre de l'hôtel où elle travaille. Pour faire une histoire courte, il y a une femme et son bébé qui sont aussi au party (on parle d'un party de début de soirée plate). À un moment donné, Chantal se retrouve, un peu malgré elle, avec le bébé dans les bras. La caméra revient sur la maman qui vante les joies de la maternité quand on entend un BOUM sourd.

CHANTAL. A. LAISSÉ. TOMBÉ. LE. BÉBÉ.

J'étais é-c-r-a-s-é-e de rire! Il ne se passe presque rien, tout le monde se jette à terre et lui lance des regards mécontent. Elle reste là à se tortiller un peu sur place. Mais, IMAGINEZ! C'est probablement la scène la plus difficile à plugger au monde! Quelqu'un qui échappe un bébé! J'étais morte de rire, j'en pleurais.

Continental: un film sans fusil est probablement ce qu'on pourrait qualifier de film de répertoire (je ne m'y connais pas vraiment en qualifications). Je ne pense pas que ce soit accessible à tout le monde mais il mérite vraiment d'être vu. C'est une oeuvre soignée, les silences sont éloquents, les images sont parfaites, les lieux sont particulièrement bien choisis pour servir le propos. Je suis sortie de là crampée et pourtant il ne s'est pratiquement rien passé de drôle. Et comme j'ai dit à l'Élu hier soir:

«C'est vraiment le meilleur film plate que j'ai jamais vu!»

jeudi 28 février 2008

Les fantômes du passé

Il y a des gens qui ont déjà fait partie de nos vies. Certains, nous sommes heureux de les croiser dans la rue et de discuter de tout ce qui a changé dans nos vies depuis la dernière fois. D'autres que nous saluons avec un malaise parce que nous nous sommes tellement éloignés que les choses à dire sont difficiles à trouver. Il y a aussi ceux que nous avons essayé de garder dans nos vies mais envers qui nous avons abdiqué, admettant la distance et laissant les ponts disparaître d'eux-mêmes.

Hier, je vous disais que je n'aimais pas les mercredis. Mais la journée d'hier n'était pas seulement un mercredi. Vous savez, il y a de ces journées où tout arrive en même temps. On pourrait parler de synchronicité. Moi je vois un peu ça comme un genre de trou noir gravitationnel où s'accumule les informations déstabilisantes pour se jeter sur nous toutes à la fois, à l'improviste :)

Mais suffit les métaphores, venons en au cœur du sujet. En fait, cette histoire comporte deux actes qui ne sont pas sans liens.

Premier acte: rencontre fortuite.

Hier donc, vers 15h et quelques, après avoir terminé une petite journée de travail, je rentrais à la maison, à pied, l'Élu ne pouvant raisonnablement quitter son travail aussi tôt pour me faire un taxi. Ça ne me dérangeait pas, j'aime bien, quand il ne fait pas trop froid, marcher jusque chez moi, fabulant dans ma tête et me parlant à moi-même. Hier, cependant, au tournant d'une rue, j'ai vu un grand gaillard marcher nonchalamment sur le trottoir. Mon cerveau l'a reconnu avant moi puisque j'ai eu l'impression de le connaître. Après quelques secondes, nous nous sommes mutuellement reconnus. C'était mon ami Weezer. Je crois que notre dernière rencontre remontait à près de deux ans. De la même façon, sur la rue. Weezer est, en quelque sorte, un vestige de mon adolescence. Quand j'avais 16 ans, j'ai traversé le fleuve pour m'immiscer dans une «gang» de punkrocker, majoritairement masculine. Ce fut l'époque de l'alcool, de la drogue, du rock'n roll, un peu du sexe et, pour moi, la découverte avide d'une amitié qui m'avait si cruellement manqué tout au long de mon adolescence. Nous avons donc discuté de tous ces garçons qui étaient mes amis. Certains le sont encore, d'autres demeurent un bon souvenir que je préfère laisser dans le passé, certains nous ont quittés, à l'époque ou plus récemment.

Weezer m'a parlé de lui et de sa vie. Je l'écoutais et je l'observais, ne pouvant m'empêcher de constater la maturité de ses traits. Son visage était le même que celui de l'adolescent qu'il était à l'époque, mais personne ne songerait aujourd'hui à utiliser un terme autre qu'«homme» pour le décrire. La barbe rasée le matin qui commençait à réclamer son territoire, de minuscules et fines lignes encore beaucoup trop jeunes pour être appelées rides, la carrure de sa mâchoire qui avait perdu les dernières rondeurs de l'enfance, qui s'accrochent subtilement jusqu'à la vingtaine. J'avais devant moi un homme de 25 ans que je ne connais plus très bien mais dont je garde le souvenir de quelqu'un aux idées ancrées, au tempérament artistique et d'une douceur profonde malgré les angles parfois carrés de l'extérieur. J'étais contente de le voir, contente de l'entendre me parler de lui, contente de lui parler de moi et voir un réel intérêt de sa part. Nous nous sommes quittés après une quinzaine de minutes. Je ne manquai pas de l'inviter à se revoir, ne sachant pas très bien si cette invitation était de celles que l'on fait sachant qu'elle demeurera lettre morte, ou s'il s'agissait au contraire d'un nouveau départ à une amitié adulte et différente de l'ancienne. Seul l'avenir nous le dire.

Deuxième acte: rappel amical

En continuant ma route, j'ai eu envie d'appeler ma meilleure amie d'enfance. En effet, c'est avec elle que j'avais fait la découverte de notre ancienne gang, c'est ensemble que nous traversions le fleuve pour errer dans les rues du village voisin. J'ai donc empoigné mon cellulaire et ai laissé un message sur sa boîte vocale montréalaise, à moitié à bout de souffle de marcher et parler en même temps. Elle et moi remontons assez loin, jusqu'aux bancs d'autobus de la «bus à Daniel», comme on l'appelait. Nos frères, deux petits génies, sont aussi des meilleurs amis. Nous avons passé plusieurs après-midi à quatre à courir dans le champ ou à jouer au Lego. Ils sont quatre enfants chez elles, j'imagine que ses parents appréciaient l'opportunité de diminuer de moitié leur charge familiale, le temps d'un après-midi. Depuis la fin de l'adolescence, nous nous voyons relativement rarement. C'est à cela, en fait, que l'on reconnaît une véritable amitié. Même si nous sommes 6 mois sans se parler, on reprend la conversation comme si on s'était parlé la veille. La plupart du temps, lorsque l'une de nous appelle, l'autre pensait justement à le faire, un peu comme si on se prévenait mentalement que c'était le temps de se recontacter. Elle à Montréal, moi à Québec, la distance joue un rôle majeur. J'ai terminé les cours, elle a commencé une formation technique exigeante après son baccalauréat, nos horaires ne concordent pas facilement. Les fêtes et l'été en plus de mes déplacements vers la métropole sont les seuls occasions de se revoir.

Donc, après toutes les mise à jour dont je venais d'être informée sur nos amis, j'avais envie de discuter de tout cela avec elle. Elle m'a rappelé vers 16h (timing parfait puisque l'Élu et moi allions bon train vers une chicane stupide qui s'est dissoute d'elle-même dans l'intervalle). Nous avons passé près d'une heure à discuter, de nos vies, du travail, de situations particulières dans nos vies dont nous avions besoin de parler. Toutefois, vers la fin de la conversation, les choses ont pris une tournure inattendue. Nous discutions d'une situation délicate avec une amie et j'étais lancée sur un exposé vantant les mérites de la franchise et de la confiance comme éléments fondamentaux d'une amitié solide. C'est alors qu'elle m'a interrompue pour me dire que, dans ce cas, elle avait quelque chose à m'annoncer. Depuis quelques temps, elle fréquentait mon ancien amoureux.

Sur le moment, je dois avouer que j'ai été seulement surprise, ayant d'ailleurs déjà prévenu l'homme en question qu'il n'était pas son genre. Mon orgueil a aussi un peu souffert, ce dernier devant jubiler à l'idée de m'avoir donné tort :) Mais, dans l'ensemble, je ne me sentais pas troublée outre-mesure. Elle a semblé soulagée, nous en avons parlé un peu, après tout, je connais l'homme par coeur et je sais bien comment ça doit se passer. Nous avons ensuite raccroché, c'était l'heure du repas.

J'avoue qu'après que le (petit) choc de la surprise fut passé, j'ai beaucoup repensé à la chose. Quelque chose me dérangeait et je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce que c'était. Après tout, lui et moi ne sommes plus ensembles depuis près de 5 ans et je vis avec un merveilleux Élu. D'ailleurs, j'avais récemment pris la décision de ne plus m'acharner à essayer de conserver un lien entre lui et moi, nos conversations tournant souvent au vinaigre. J'avais depuis longtemps l'impression que nous n'avions plus rien en commun et avions évolué selon des tangentes très différentes. Par principe, toutefois, je voulais conserver des liens courtois. Je ne voulais pas être de celle qui ne peux pas rester civilisée avec ses ex et, comme le seul autre est un monstre violent, manipulateur et abusif, il était mon seul espoir. Mais, après avoir discuté de mes frustrations avec l'Élu suite à ma dernière confrontation avec mon ex, mon amoureux m'a incité à couper définitivement les ponts, me faisant comprendre que j'en avais le droit.

J'ai donc compris, vers la fin de la soirée d'hier, ce qui me dérangeait dans le fait que ma meilleure amie et mon ex se fréquentent. Ce sentiment m'était familier, version soft de l'angoisse (qui s'est révélée justifiée) qui m'a envahi quand ma cousine a commencé à fréquenter mon meilleur ami, relation qui a tourné au désastre, en partie à cause de moi. Ce genre de «mélange» est dangeureux, pour moi du moins. J'anticipe peut-être trop, peut-être que leurs fréquentations ne se transformeront pas en relation. Mais, si c'est le cas, comment est-ce que je réintègre dans ma vie quelqu'un que j'en avais exclus, mais qui l'a déjà partagé pendant près de trois ans?


Conclusion:

C'est ici que m'amène cette réflexion en deux temps. L'amitié et l'amour. Québec, Montréal. Le monde est immense et il est minuscule. Et quand on croit en avoir fini avec quelqu'un, il nous attends dans le détour, de la façon la plus imprévisible.

Je croyais pouvoir laisser dormir mes démons, mais je me rends compte qu'un jour ou l'autre, je devrai confronter tout ce qui n'est pas réglé dans ma vie. Mais, pour la première fois, ça ne me fait plus peur. Parce que j'ai l'Élu qui m'accompagne sur la route, parce qu'ensemble, nous construisons une vie, brique par brique, tous les jours. Parce que je ne suis pas seule. Parce que j'ai changé, évolué, grandi.

Hier, j'ai dit à mon ami Weezer, à propos du parcours inattendu d'un de nos amis: «Les adolescents que nous étions ne l'ont jamais vu venir celle-là». Il m'a répondu que nous avions grandi, que nous avions changé et, surtout, que nous n'étions plus ces adolescents. Et je me suis rendue compte que, pour la première fois, j'y croyais. Je ne sais pas quand cela s'est produit mais, à un moment donné, dans les dernières années, j'ai laissé partir les derniers relents de l'adolescente torturée et malade que j'étais. Et cette idée me donne envie de sourire :)

mercredi 27 février 2008

Je n'aime pas les mercredis

Cessez ces airs ahuris et scandalisés! Je l'ai dit et je ne le retire pas. Je n'aime pas les mercredis. Ce jour de milieu de semaine qui nous fait perdre espoir en un retour du week-end, où on a perdu tout l'élan de motivation du début de la semaine. La veille de la paye où toutes les tuiles nous tombent dessus. Mon compte de banque m'a annoncé une nouvelle STUPIDE et dispendieuse tout à l'heure. D'où mon besoin d'exprimer ma haine du mercredi.

Ma haine de Desjardins aussi. Qui charge 37,50 pour un chèque à découvert même si l'argent est là depuis 3 semaines mais que hier, j'ai du acheter du lait et un billet d'autobus, priant pour que le chèque ne passe pas aujourd'hui, ma paye étant déposée ce soir à minuit. Mais non!!! Et il manquait combien d'argent? 1,53!!!!!!!!!!!

Bon, maintenant que ceci est dit, j'aimerais qu'on parle d'une autre affaire qui m'énerve. Ils ont échangé Cristobal. Le BEAU Cristobal! Le BON Cristobal. Je suis bien contente qu'ils ramènent Halak mais Price moi, je peux pas le sentir. Les prodiges qui se croient tout permis et qui éclipsent les vétérans qui ont fait leur preuve...

Au moins, Forsberg est retourné au Colorado. Forsberg, Sakic... manque que Sundin et je me croirais dans mes belles années de grande fan des Nordiques (1992 genre).


En terminant, j'aurais besoin des services de quelqu'un qui comprend quelque chose aux régimes d'assurances et d'avantages sociaux de mon employeur et de celui de l'Élu, au Régime d'assurance parentale du gouvernement du Québec et qui pourrait prendre les meilleurs décisions qui s'appliquent à ma situation personnelle, sans que j'aie à lever le petit doigt. Gratuitement, il va sans dire. Des intéressés?

lundi 25 février 2008

Se reproduire??? Quelle idée!!!

Après deux ou trois mois de fréquentations, l'Élu et moi avons décidé de mettre de côté les enveloppes en latex et de trouver un moyen de contraception moins contraignant. Sachant que la pilule me rends dépressive, je me suis souvenue d'une conversation avec une amie d'une amie, qui m'avait vanté les vertus du Miréna. Un stérilet hormonal qui fait relativement la même job que la pilule mais qui, vu son emplacement «géographique» nécessite une quantité infime d'hormones et, de ce fait, n'a pas les effets secondaires désagréables. J'ai donc, recommandation de mon doc en main, consulté dans une clinique gynécologique de Québec pour la pose dudit dispositif.

Lorsque j'ai fait ma fausse couche, j'ai appelé à la Clinique en question pour rencontrer un gynécologue. Ceux-ci étant en Europe, je ne pouvais pas avoir de rendez-vous avant un mois. J'ai toutefois passé un bon 15 minutes à m'obstiner au téléphone avec une infirmière qui me disait que je ne faisais PAS de fausse couche, que c'était IMPOSSIBLE, que ce stérilet a un pourcentage d'efficacité plus élevé qu'une ligature des trompes, etc. etc. Bref, après des échanges peu cordiaux avec la secrétaire et l'infirmière, je me suis tournée vers ma doc de famille.

Aujourd'hui, j'appelle encore (indomptable!) à la clinique en question:

- Centre de santé ********** bonjour

- Oui bonjour, je voudrais savoir quand il serait possible d'obtenir un rendez-vous avec le Dr ****** pour un éventuel retrait de mon stérilet.

- ?????????

- Allo?

- Heu, êtes-vous une patiente ici?

- Ben, heu, oui, c'est le Dr ******** qui l'a posé le stérilet, ça fait un peu plus qu'un an.

- Ben c'est quoi qui se passe? Vous avez des douleurs?

- Non

- Est-ce qu'il y a un problème avec le stérilet?

- Non

- Ben pourquoi vous voulez faire enlever le stérilet d'abord???

- Heu.... parce qu'on pense avoir un BÉBÉ peut-être

- (silence au bout du fil)

- Allo?

- Heu, attendez...

- (j'attends)

- Mademoiselle? Il n'y a pas de rendez-vous avant juin. Vous devriez aller discuter de la chose avec votre médecin de famille avant de faire enlever votre stérilet.

- Ben c'est parce que je l'ai vu mon médecin il y a 1 mois pis c'est elle qui m'a dit que c'était une procédure très simple.

- Dans ce cas, trouvez-vous un sans rendez-vous.

- Heu.... Ok, Bye.


????????????? Il vient de se passer quoi là??????

Je constate donc que les secrétaires médicales sont COMPLÈTEMENT opposées à l'idée que leur semblables envisagent la possibilité de concevoir.

*******

By the way, en passant de même, ne vous énarvez pas trop le ponpon pour rien, mon appel était à titre purement informatif, mettons que dans un future proche, si jamais on décide que c'est ce printemps, etc. etc. Inquiétez-vous pas, m'a vous tenir au courant le jour que y'aura un petit marsouineau en route.

vendredi 22 février 2008

«The one that will come to you for a meeting, he's the traitor» - Don Vito Corleone né Andolini

Depuis ma découverte du podcast, j'écoute religieusement ceux de Bazzo.TV (avec un peu de retard plus souvent qu'autrement). Cette semaine, un combat féroce s'y déroulait pour déterminer quel était le meilleur film américain de tous les temps. Louis Champagne a proposé Le Parrain II. (J'écoute en ce moment le podcast d'hier soir, j'imagine que c'est lui qui va gagner contre Annie Hall. Personnellement, la prétention et le narcissisme de Woody Allen m'exaspèrent.) N'ayant jamais vu que de courtes scènes du premier volet et m'étant souvent promis de me taper la trilogie, j'ai profité de l'inspiration pour passer à l'acte. Les réguliers de ce blogue savent que je suis une grande amatrice d'histoires épiques et d'épopées.

Mercredi soir, l'Élu et moi avons, vers 19h, amorcé une première projection, que nous n'avons pu interrompre avant 2h du matin, à la fin du second volet. Toutefois, après ce second épisode, j'étais sceptique. Après avoir terminé le dernier film, hier soir, je reste encore plus surprise du choix de Louis Champagne.

Le premier film est une valse, un tableau théâtral au rythme langoureux et hypnotique. Il est complet en soi et aurait pu ne pas avoir de suite sans problèmes. Digne d'une tragédie grecque! Le second film n'a pris tout son sens qu'au visionnement du troisième chapitre. Je le trouvais froid et rigide, avec la même structure générale mais sans l'impact du premier. Comme pour la plupart des trilogies, le deuxième film sert à développer l'histoire, à assurer une transition, à faire évoluer les personnages. Mais il n'a pas l'impact d'achèvement du second ni le charme fluide du premier. Bref, en ce qui concerne le Parrain, je ne vois que deux options: ne prendre que le premier ou prendre l'oeuvre en entier.

Sinon, j'ai été époustouflée par le panel d'acteurs. Je savais que j'y retrouverais Pacino et Brando, mais de voir Diane Keaton aussi jeune, De Niro dans le second, Andy Garcia dans le troisième (je l'ai toujours trouvé incroyablement séduisant) et, surtout, Robert Duvall (ROBERT DUVALL!!!!!! - Chris Griffin, Family Guy), fut un véritable délice. Il ne s'en fait plus des comme ça aujourd'hui!



Now Playing:

peter hates the godfather video


Bref, ça manquait à ma culture, ne serait-ce que pour les miliers d'allusions et de clichés qui en sont issus. Ça m'a fait un peu le même effet que quand j'ai vu Casablanca pour la première fois («Of all the gin joints in all the towns in all the world, she walks into mine»). Profitant de mon élan, j'ai décidé de voir d'autres films que je veux voir depuis longtemps et que je n'ai jamais vu en entier. Donc, au programme ce week-end: Citizen Kane et Apocalypse Now!

Entrée gratuite, apportez votre popcorn.

Mise à jour: J'ai fini d'écouter le podcasts. Le Parrain II a gagné. Est-ce grâce à l'intervention de Lulu? je ne saurais dire...

mardi 19 février 2008

Agace

Connaissez-vous le site Overheard in New York? En fait, il y a plein de overheard. Il y a aussi entendu à Montréal. Ce sont des sites qui recensent des trucs drôles que les gens ont entendus dans la rue, dans les commerces, les transports en commun, etc. Bref, je tenais à partager celle-ci:

Open-Toed Sandals Don't Make 'Em Cream Like They Used To

Hot straight guy #1: Geez, what size shoes do you wear, dude?
Hot straight guy #2: They're size fourteen.
Hot straight guy #1: And how tall are you?
Hot straight guy #2: Oh, I'm 6'1".
Hot straight guy #1: Damn, dude -- you must have a huge cock!
Queer: Dude...
Hot straight guy #2: Man, I thought you were gonna say what I always hear -- 'Dude, big feet -- you know what that means? Big shoes!' I hear that all the time.
Hot straight guy #1: I know, right?
Hot straight guy #2: I like to say, 'Yeah, it means a big cock, right?' but that always leads to an awkward silence. I applaud you for coming right out with that.
Queer: Um...
Hot straight guy #1: Yeah, I left my shoes at my girlfriend's the other day, and her mom made a comment on them -- 'Big shoes...' I mean, her mom!
Hot straight guy #2: That's crazy.
Queer: Guys, look -- unless you're gonna whip 'em out, can we stop talking about your gigantic cocks, please?

--1166 6th Ave

Overheard by: Duncan Pflaster


C'est tout :)

Trop d'information

Is there such a thing as too much information? J'ai lu deux journaux, le Time, l'Histoire, un roman, au moins 8 blogues, écouté deux podcasts de Bazzo.Tv, de la semaine passée, et ce, au cours des quatre dernières heures. (Bon ok, le roman, je l'avais commencé hier...)

Je suis abonnée au Devoir, à l'Actualité et, depuis 20 secondes, au Time Magazine. Et je suis sur un budget!!! J'ai passé mon «montant discrétionnaire» de la semaine dernière sur un numéro spécial de L'Histoire sur Rome et les barbares (avec un article très intéressant et relativement complet sur Simone de Beauvoir).

Je vous rassure tout de suite, cependant. J'ai mis fin, depuis un bon moment déjà, à ma consommation de Star Système (je ne l'ai même pas acheté après la mort de Heath Ledger, non monsieur!).

Mais je pense que j'ai seulement transféré mon problème. J'ai mis fin à ma consommation de potins de stars pour me plonger encore plus loin dans ma consommation de nouvelles locales, nationales et internationales, passé, présent, (futur?). J'en mange! D'ailleurs, parlant du Time, je vous recommande le numéro de la semaine dernière (avec une page couverture présentant un face-off Obama/Clinton) qui présente trois articles très intéressants sur la course à l'investiture démocrate:

Bref, je consomme du papier et de la nouvelle ces temps-ci. D'ailleurs, le roman en question, c'était The Devil wears Prada. Recommandé par ma mère, dont, pourtant, je ne partage pas normalement les goûts littéraire. C'était assez bon mais j'avais presque hâte de finir tellement c'est enrageant. Je me sentais agressive sans aucune raison tellement la patronne de magazine du bouquin mériterait un coup de pied au cul. En fait non. Le personnage principal mériterait un coup de pied au cul, la patronne elle mériterait de se rouler dans la fange quelques heures le temps de revenir sur terre.

Donc, au point où j'en suis, j'ai deux solutions. Ralentir la cadence ou l'accélérer. Newsweek? New York Times? National Geographic? Sky is the limit!!!

vendredi 15 février 2008

Mon Valentin

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de mon valentin. Mon valentin est dans ma vie depuis pas si longtemps mais aussi depuis très longtemps, selon le point de vue. Je ne m'imaginerais plus vivre sans mon valentin. J'adore les quelques minutes que nous passons ensemble au lit le matin. J'adore être couchée sur le divan avec lui, à somnoler ou à écouter la télé. Mon valentin a les plus beaux yeux du monde et même quand il pue, moi je trouve qu'il sent bon. Mon valentin est parfois un peu maladroit, il ne fait pas toujours des choses que j'aime. Des fois même, je suis vraiment fâchée contre lui... mais ça ne dure jamais longtemps. Mon valentin me fait rire. Il y en a eu d'autres avant lui. Il y en aura probablement d'autres après lui, peut-être même en même temps. Mais aujourd'hui, mon valentin est le seul dans ma vie et je l'aime à la folie!

Devinez qui est mon valentin? :)

mercredi 13 février 2008

La double vie glamour d'une Marsouine ou comment avoir l'air important quand on ne l'est pas

Comme je l'ai déjà mentionné à plusieurs reprises ici, je travaille pour un journal. Je ne suis pas journaliste, mes ambitions journalistiques ont pris fin quelques années après avoir commencé à côtoyer cet univers. J'écrirai un jour, et je serai payée pour le faire, mais PAS dans un journal. Sur ce point, je vous tiens au courant de tout développement. Mais donc, qu'est-ce qui m'amène à vous parler de ma vie de star en ce mercredi blanc et vaporeux, plein de neige et de monde en ?%$#&%#$ parce qu'ils vont ENCORE devoir pelleter (clin d'oeil peu subtil à l'Élu)? Et bien mon inspiration me vient du coup de téléphone auquel je viens de répondre.

Je sirotais lentement un énorme latté de chez Van Houtte en faisant mon sudoku quotidien (je vous rappelle que c'est de mon travail que je parle, juste pour pas trop vous mêler). Donc, petit mercredi tranquille, bienvenu après l'avalanche de bêtises qui me sont tombées dessus ces deux derniers jours (la neige a fait démissionner 3 personnes responsables de la livraison du journal aux camelots, dans toute la ville, GROS BORDEL). Soudain, le téléphone sonne. Hasard formidable, ma job (cette semaine du moins), c'est de répondre au téléphone! Je répond avec la formule d'usage (sauf quand l'afficheur m'indique que l'appel est pour moi ou qu'il s'agit d'un journaliste avec qui je sais que je peux me permettre de faire du «social»). La réponse de mon interlocuteur(trice) relève, 90% du temps, des possibilités suivantes:

- Monsieur/madame un(e) tel(le) s.v.p.

- Salut c'est ******, peux tu me passer *****/ me transférer à ce numéro ******/ me dire si tu vois ********

Les autres 10%, c'est des gens qui n'ont aucune idée à qui ils parlent et qui m'expliquent de long en large pourquoi ils appelent. La plupart du temps, je comprends au bout de 8 secondes à qui ils doivent parler, je les interromps et les transfère.

Mais, en de rares occasion, comme tout à l'heure, j'ai droit à un de ces appels:

Moi: (formule d'usage)

Mon interlocutrice: Bonjour, ici Dorothé B. (gardons un semblant d'anonymat pour cette chanteuse et actrice à la voix grave)


Donc, très très longue introduction pour vous parler du «glamour» de ma job. Le journal pour lequel je travaille, mon grand-père y était abonné, d'aussi loin que je me rappelle. Mon père a pris la relève à sa mort (on était voisin donc mon père traversait la cour pour aller lire le journal). Donc, quand je dis au gens que je travaille pour la salle des nouvelles de ce journal, les gens s'imaginent plein d'affaires glamour.

- «Hein, tu connais un tel?»
- «Ben oui, j'y ai même amené des galettes à la mélasse la semaine passé»

- «Fak comme ça tu travaille avec lui?»
- «Ouais, pis j'lui ai dit qu'il s'était vraiment planté dans la critique du film *****»

- «Pis c'est comment travailler avec des "journalistes"?» (avec un air tout émoustillé)
- «Des fois c'est plate en maudit m'a te dire»

Je l'avoue, c'est un bon «starter» de conversation, mais à part ça, ya pas grand-chose à dire. Surtout depuis l'avènement des chaînes à la LCN et RDI et d'Internet, une salle de rédaction, ça n'a rien de bien bien énervant (sauf quand une mairesse nous fait le coup de crever un dimanche soir). Des fois, j'ai des «vedettes» qui m'appellent, des gens que j'aime bien ou d'autre qui me font rire, des musiciens, des comédiens. Ya même Hubert Reeves qui appelle assez régulièrement (fouillez-moi pourquoi). Au début, moi aussi ça m'énarvait la pilosité des membres inférieurs. Puis, après un certain temps, c'est devenu familier et ordinaire. Et j'aime bien ça. Plus de distance, plus de sentiment bizarre d'infériorité (OH MON DIEU des journalistes!!!!!), plus de glamour. Maintenant, je vois mon travail comme ce qu'il est, un travail de soutien pour une entrprise qui est dans le domaine de l'actualité. En grande consommatrice de nouvelles mais surtout de culture et de politique, c'est assez valorisant, même si les tâches sont parfois répétitives. De toute façon, le salaire compense :)

Donc, ma job n'a rien de bien glamour, rien d'extraordinaire. Je fais un travail (et je le fait assez bien je pense) qui me permet d'être tôt à la maison, de ne pas vivre trop de stress et qui me convient pour le moment. Certaines personnes vont continuer de réagir avec des étoiles dans les yeux et une multitude de question quand je vais leur dire où je travaille. Et, je ne m'en cache pas, dans ces temps-là, il m'arrive d'en profiter pour «flasher» un peu :). Pis quand ça me tente pas, je prévois le coup et je leur dis que je travaille chez Burger King.

*Un jour, je vous parlerai des 2% de gens qui m'appelent pour me chanter des bêtises. J'ai eu droit à un discours moralisateur d'une bonne soeur à propos d'un article sur le sexe, à des fanatiques du français qui ont trouvé trois fautes, à leurs yeux, impardonnables, à des insécures qui sont convaincus que le mot-croisé/sudoku/mots-fléchés/etc. est erroné, sans oublier les libéraux qui nous traitent de maudits péquistes, les péquistes qui nous traitent de maudits libéraux et les adéquistes qui nous traitent de terroristes. Mais je vous épargne, aujourd'hui, de tout ceci.

lundi 11 février 2008

Après la vie, après la mort: la vie

Ayant fini de dégriser, en ce lundi matin (terminé pour moi le partage sous influence), et vivant une matinée particulièrement désagréable au travail, j'ai décidé de mettre un peu de gaieté dans ma journée en venant farfouiner dans ce coin-ci de l'océan.

Mettant enfin à profit mon demi litre de crème sûre et un après-midi peinard, j'ai finalement mis fin à la proscratination, hier, et fait une recette double de galette à la mélasse, aromatisées à la cardamone, au clou de girofle, à la canelle et au gingembre, broyés au mortier. Ce faisant, j'ai syntonisé Canal Vie et suis tombé sur un film (documentaire) que je voulais voir depuis très longtemps : Le voyage d'une vie, de Maryse Chartrand. Pour ceux qui l'ignore, je vous en dresse les grandes lignes: un couple et leurs trois enfants prennent une année off pour faire le tour du monde. Ce film qui devait, au départ, raconter leur voyage, a pris une tangente bien différente lors que le mari de la réalisatrice, Samuel, se suicide, un an après le voyage.

Pendant 1h31, le documentaire nous montre les images du voyage, une famille qui part à la découverte du monde, entrecoupées d'entrevues avec des intervenants et des professionnels, narré par les notes de voyage de Samuel et la réponse de Maryse, après le drame. Un amalgame bouleversant et saisissant. Un voyage qui devient un testament, un leg qui se veut éducateur et réflexif. Des statistiques bouleversantes nous submerge: le suicide est la cause de mortalité principale, au Québec, chez les hommes de 21 à 45 ans. Un constat grave et effrayant: la dépression tue.

Personnellement, je me suis sentie extrêmement touchée par ce récit. Parce qu'il aurait pu être le mien. Parce qu'une fois que la dépression et les idées suicidaires nous ont envahies, elles restent pour toujours et se nourrissent de nos moments de faiblesse. Ma chance à moi, c'est d'être une fille, d'avoir été encouragée à verbaliser mes émotions et mes pensées. Autre statistique troublante: chez les bébés naissants, les garçons manifestent leurs émotions 10 fois plus que les filles. À l'âge de 10 ans, ils les manifestent 50% moins que les filles, et il s'agit principalement de la colère.

Le mal-être de l'homme. J'ai déjà fait un travail là-dessus. J'avais présenté une analyse de la transition de l'identification masculine, au début du siècle, de l'homme fort vers l'homme soldat. Comment les homme,s qui perdaient de plus en plus leur place dans une société en plein essor industriel qui valorisait et récompensait le savoir et le type col blanc, plutôt que l'homme puissant et fort qui fait vivre sa famille par sa force de travail, s'étaient tournés vers la guerre et l'armée pour trouver leur place. Si la polémique était présente au début du 20e siècle, imaginez aujourd'hui.

Je vous recommande ce film pour plusieurs raisons. Premièrement, pour comprendre le cheminement du désespoir d'un individu, avant tout, d'un homme, ensuite. Deuxièmement, pour tenter de repousser les tabous de honte, de culpabilité et d'impuissance, généralisés, face au suicide. Troisièmement, pour admirer la force et la beauté de ceux qui reste, d'une épouse qui a le courage de sortir sur la place publique, de faire de la tragédie de sa famille un outil d'éducation et d'éveil, d'enfants qui survivent et qui aiment, d'une famille qui ne se résume pas au suicide de leur père. Parce que le Voyage d'une vie, c'est d'abord et avant tout, une histoire d'amour.

vendredi 8 février 2008

Stargate SG-1 meet Les Francs-Tireurs

Je viens de constater quelque chose de troublant.




Le premier est Ben Browder, qui interprète le Lt. Col. Cameron Mitchell dans les saisons 9 et 10 de Stargate SG-1. Le second, comme vous le savez très probablement, est Patrick Lagacé.


Hasard? J'en doute fort....

La morale de cette histoire? Ne jamais, JAMAIS, écrire un post quand vous avez une demi bouteille de vin dans le corps....

* Au cas où ce n'était pas l'évidence même (ce que je suis entrain de constater), je trouve qu'ils se ressemblent...

On joue au loup!!!

Mon amie Amor niamor, dont je ne peux, à sa demande, lier le blog car elle tient à son anonymat, m'a refilé la tag des tics. J'en profite pour faire une mise au point. La tag, j'ai appris ce que c'était vers 15 ans, en jasant avec mes cousines qui ont grandi à Beauport. Dans ma région de type régionale, on appelait pas ça la tag, on appelait ça jouer au loup. Donc, allons-y avec ce truc:

Six choses/habitudes/tics non importants sur moi-même

Règlements habituels:
* Mettre le lien de la personne qui vous tague (ce que je ne ferai pas pour les raisons citées plus haut)
* Mettre les règlements sur votre blog (done)
* Mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même (ça s'en vient)
* Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant leurs liens (pfffff j'ai jamais été bonne au loup)
* Aller avertir directement sur leurs blogs les personnes taguées (je suis paresseuse)

No. 1: Je dors encore avec le même doudou (une vieille jaquette cousue, à l'époque, par ma grand-mère avec la face de Tweetie) depuis l'âge de trois ans.

No. 2: Je suis addict aux piments forts farcis au fromage feta (mais font chier Sardo ont changé la recette pis ils sont moins bon qu'avant).

No. 3: Je suis incapable de faire une seule chose à la fois. La preuve: je joue systématiquement à Tetris sur mon portable pendant que j'écoute la télé, j'écoute la télé ou je lis pendant que je cuisine ou que je mange, je traîne mon portable (à mes risques et périls) dans la salle de bain pour écouter des Stargate pendant que je prends mon bain.

No. 4: Je suis une fanatique sur la façon de plier les serviette/draps/vêtements et sur la façon de faire un lit. Ya juste MA façon qui est la bonne.

No. 5: Je suis incapable de me rappeler de quel côté va la fourchette et de quel côté va le couteau

No. 6: Ma voiture est automatique mais j'ai appris à conduire sur des autos manuelles. C'est inconscient mais je mets systématiquement le break à bras à chaque fois que je me stationne, ce qui fait rager quiconque autre que moi qui conduit ma voiture (l'Élu surtout). Je le fais aussi avec les voitures des autres....

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Je ne passe la tag à personne parce que ben un manné on va faire le tour pis je la vois pas mal qui se promène dans le coin celle-là.

En passant, j'ai revu le Père Noël ce matin, ses vacances ont pas l'air à être finies.

Autre chose: avec toute la neige qu'il y a partout, on dirait que la ville au complet a été recouverte de glaçage!

Oubliez pas d'écouter Marc Labrèche demain soir là!

mardi 5 février 2008

Jour de neige

Je découvre avec stupeur que ma notoriété vient de faire un bon de géant, la déesse du blog, Chroniques Blondes, m'ayant gratifiée de compliments, ma foi, qui me font rougir. Elle est le Yoda du blog et je ne suis que le padawan (Star Wars quand tu nous tiens...). Tant de gens qui connaissent maintenant mon existence, je vais devoir cesser de dire des inepties.

Bah! Qui est-ce que j'essaie de leurrer hein? Les inepties, c'est ma spécialité. J'avoue avoir négligé ce blog ces derniers jours. C'est la faute à Guitar Hero III - Legends of the Rock et mon PlayStation 2. Vous connaissez ma geekitude. Hé bien elle vient d'atteindre de nouveaux
sommets!

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Z'avez écouté le Super Bowl? Moi oui! Je ne suis pas la saison de football américain mais j'écoute toujours le Super Bowl. Et j'aime encourager l'équipe «underdog». En plus, je n'apprécie pas particulièrement les Pats. Je crois que je suis passée près de la crise cardiaque pendant le 4e quart. Mais les Giants ont gagné le match, et moi une semaine de congé de vaisselle. Parlant de gagnant et de perdant, vous avez peut-être constaté, à 1 ou 2 minutes de la fin de la partie, que la caméra montrait des casquettes avec la mention des Giants, gagnants du Super Bowl. Comment font-ils pour les obtenir si rapidement? Au risque de détruire vos illusions, je vous annonce sans ménagements la triste vérité: ils préparent les deux versions de casquettes!! Oui oui! D'ailleurs, aux dernières élections, mon journal employeur avait préparé pas moins de 6 version de la Une (Libéraux majoritaires, Libéraux minoritaires, PQ majoritaire, PQ minoritaire, ADQ majoritaire, ADQ minoritaire). Mais vous êtes vous jamais demandé ce qui arrivait aux casquettes et chandails erronés? Et bien, repoussant toutes les conventions, l'incomparable Jean Dion, du Devoir, nous révèle la réponse à ce grand mystère de la vie dans sa chronique «Et puis euh» du 31 janvier. Âmes sensibles s'abstenir.

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Autre sujet à l'ordre du jour: les Podcasts. Propriétaire d'un iPod mini, et depuis cet automne d'un iPod Classic, depuis 2005, je n'avais toutefois pas encore apprivoisé ce médium. Et bien c'est chose faite depuis un peu plus d'une semaine. J'ai maintenant la joie d'écouter Bazzo.tv (audio) en promenant mon chien, de me repaître de The Hour with George Stroumbolopoulos (non mais c'est quoi ces noms de famille grecs!!!), en audio ou vidéo, pendant que je travaille (parlant de The Hour, c'est M-A-G-I-S-T-R-A-L comme show, dépêchez-vous d'aller voir!) ou encore, de m'esclaffer devant les vidéos de The Onion en faisant à dîner. Vraiment magnifique cette petite chose! Énormément de podcasts gratuits qui permettent de garder le contact avec l'actualité sans être «ploggué» par intraveineuse à RDI ou LCN. D'ailleurs, mon exploration a débuté par une référence de Patrick Lagacé à l'émission de radio This American Life, de Chicago.

Ce qui m'amène à moin sujet final. L'épisode «The Matchmakers» raconte trois histoires de jumelages très différentes. Je vous invite à écouter la troisième histoire. À ce moment de notre histoire où les États-Unis vont peut-être élire un noir à la tête du parti Démocrate et, subséquemment, peut-être élire un noir comme président, un tel exemple du racisme latent présent dans la société et même, dans ce cas-ci, dans les sphères sociales qui mettent au monde les futurs leaders économiques et politiques de la première puissance mondiale, j'ai le poil qui se dresse...