mardi 31 juillet 2007

Stagé!

Mise à jour dans l'histoire du Top 10. Bon, faut que je calme mon insurgation (aucune idée si c'est un mot). Vous irez voir . Drôle mais ça enlève du poids à mon intervention précédente. Zut alors, les anglos sont pas tant que ça des fachos... :)

Le top du top

Beaucoup de message à caractère personnel et descriptif ces derniers temps n'est-il pas? C'est l'été bande! Il y a beaucoup de chose à faire et je me fais un plaisir de les raconter à ceux d'entre vous qui sont coincés en ville entre quatre murs de bétons (comme moi, la moitié de la semaine).


Deuxième point: l'Élu m'a fait prendre conscience que j'avais un problème! I'm a SA! A Statistics Anonyme (anonymus? anyway) From now on/à partir de maintenant, plus de stats! (ben une fois par semaine max, c'est promis! je vais me contrôller!)

J'en viens finalement au sujet de ce billet extrêmement matinal: le top 10 des pires canadiens réalisé grâce à un sondage très peu scientifique (votes volontaires par internet) par mes confrères (ils le savent pas mais oui, je suis historienne moi aussi, c'est écrit sur un bout de papier dans mon classeur) de la revue The Beaver, magazine de la Société d'histoire canadienne basé à Winnipeg (Manitoba).

Voici la liste:

1. PET (Pierre-Elliott Trudeau)
2. Chris Hannah (chanteur de Propagandhi et défenseurs des droits humains, anti-raciste et anti-homophobie)
3. Henry Morgentaler (montréalais qui s'est battu pour légaliser l'avortement)
4. Brian Mulroney
5. Paul Bernardo et Karla Homolka (meurtriers de jeunes femmes)
6. Stephen Harper (actuel premier ministre, pour ceux qui sont out of it)
7. Céline Dion
8. Jean Chrétien
9. Clifford Olson (tueur en série du BC)
10. Conrad Black

Bon. Yen a que je comprends. Yen a que je trouve drôle (Ciliiiiiiiiine hihihi). Yen a qui me font capoter. Aie! Chris Hannah et Henry Morgentaler! Câlisse! L'ultra-conservatisme est ben rendu à mode! Avant des meurtrier en série, on place le chanteur d'un groupe punk engagé (bon yé végétarien... c'est cruel ça un végétarien...) et l'homme qui s'est battu pour que des milliers de femmes n'aient plus à se faire charcuter dans le cas d'une grossesse indésirée et pour que les femmes ne soient plus esclaves de leur utérus (ne vous méprenez pas, j'aime mon utérus, j'ai l'intention de le faire fonctionner mon utérus, mais être tombé enceinte à 15 ans, peu importe si c'était mon erreur ou non, j'l'aurais pas aimé mon utérus).

J'trouve ça révélateur, puisque c'est un magazine anglophone, qui rejoint principalement une population manitobaine, de constater la présence de trouver 6 québécois sur 10 dans ce top. Pas tous des québécois français mais quand même. J'lai pas inventé, le Devoir me l'a fait remarqué. J'soulève seulement la question.

Moi j'vote pour qu'on se fasse un top 10 des pires Québécois (voir quel genre de monde sortirait, au cas où nous aussi on serait des fascistes conservateurs héhé). Faites moi des suggestions!

lundi 30 juillet 2007

Soleil, musique et algues vertes

De retour dans la grand ville où il fait (trop) chaud.

Nous sommes partis de Québec mercredi soir, nous dirigeant vers l'Est. Avons embarqué deux pouceux dans le coin du pont de l'Île d'O. Quelques minutes plus tard, ma voiture s'est mis à se prendre pour un laveuse, tremblant de tout son être et prête à se déglinguer. En quelques secondes, nous sommes passés de quatre à trois pneus viables. Heureusement, l'Élu a fait semblant de savoir changer un pneu (jusqu'à ce qu'il m'annonce, de retour dans la voiture et après avoir droppé les pouceux à leur destination, qu'il n'avait jamais fait ça auparavant). Nous nous remîmes de nos émotions dans une microbrasserie de ma région, à déguster bière et bonne bouffe, avant d'amorcer la dernière partie du trajet qui, bien que courte, relevait d'un horaire bien précis. La soirée fut remplie d'étoile, de gazon et de moustiques.

Après une nuit très profonde dans les limbes, nous avons commencé notre première journée de détente sous un soleil de plomb, à cueillir des petits fruits de saisons et à tenter notre première expérience de confiture (qui s'est, ma foi, révélée très concluante. I rock!). Le reste de l'après-midi fut placé sous le signe de la bière et du lac qui, ô malheur, semble aussi touché par les algues bleues-vertes (fucking voisins qui décident de s'improviser agriculteurs et qui pesticident!). Heureusement, rien à craindre pour l'instant mais le gouvernementn'est pas très coopératif pour les particuliers (en fait, ça me coûterait 450$ juste pour savoir si c'est effectivement des algues bleues-vertes).

**Revirement dans l'aventure des masses vertes, la madame du gouvernement a rappelé et ils vont venir analyser le tout jeudi! wouhou!

Vendredi, moi et l'Élu avons donné deux couches de peinture sur la cabane de mon Bro adoré, profitant encore du lac pour nous rafraîchir aux 40 minutes de la chaleur caniculesque. Le soir, nous avons pu apprécier un concert d'un groupe que nous apprécions tous les deux. La soirée fut toutefois déplacée à minuit au lieu de 9h car les pauvres musiciens avaient été victimes d'incompétence au traversier de Riv. du loup/St-Sim. La soirée s'étira jusqu'à 5h du mat.

Trop vieux pour ce genre de folies, nous avons payé cher nos abus pendant la journée de samedi. La pluie se prêtant bien à ce genre d'atmosphère, nous avons reposé nos pauvres corps meurtris. Dimanche se levant sous un soleil encore plus insistant, nous dûmes péniblement reprendre notre farniente autour du plan d'eau et ce jusqu'à l'heure du départ.

Bilan du week-end: Naslun le chien qui n'aimait pas l'eau aime l'eau maintenant. Mon auto a un nouveau pneu mais elle ne démarre plus (ouiiiinnnnn!). Nous avons bronzé (et brûlé). C'était cool!

Je vous reviens demain avec d'autres insignifiances!


mercredi 25 juillet 2007

En construction

Comme vous pouvez le constater, j'augmente régulièrement ma liste de trucs qui valent le détour (comprendre: autres blogues). Je serai donc succinte aujourd'hui, tout d'abord pour compenser ma montée de lait d'hier, ensuite pour continuer la lecture de nouveaux blogues. Aujourd'hui: deux blogues de prof (je vous rappelle que je commence une formation condensée en enseignement cette automne, j'ai donc besoin d'un MAXIMUM d'information).

p.s. on part pour mon premier chez nous ce soir, il est possible que je sois moins présente.

p.p.s. pis ya un estolle (j'viens d'inventer ça, devrais-je l'enregistrer?) de bon show au bar à mes amis. Allez voir là.

p.p.s en terminant, j'aimerais partager avec vous cette image, publiée par mon employeur dans le temps des élections, qui, ma foi, m'a presque fait moins détester l'ADQ. Mario, j'aime que tu t'assume dans ta vraie nature!


* Et la vache se dit: "J'aime mieux l'avoir dans la bouche pis sous les yeux parce que sinon, avec Mario Dumont, j'me fais tout le temps fourrer"

mardi 24 juillet 2007

Tag littéraire

Poursuivant ma lecture active d'Ironica, je tombe sur un billet de tag qu'elle ne transmet pas en l'offrant aux intéressés. Vous connaissez (ou apprendrez à connaître) ma passion pour répondre à des questions (c'est que j'étais une nerd moi!), alors j'y vais.

Quatre livres de mon enfance?

Mes premières lectures furent la collection complète (reliée en bleu et argent, ouuuuh) de la Comtesse de Ségur née Sophie Rostopcine. Ma mère, n'en pouvant plus de me supporter, m'a suggéré de lire un livre et devant mon air éberlué, elle a commencé à me lire à haute voix les malheurs de Sophie. Elle lisait trop lentement à mon goût alors je lui ai pris le livre des mains et .... je n'ai pas arrêté depuis. Dixit mon album de finissant : La Marsouine consomme en moyenne 367,5 livres par année (et on ne parle pas de livres de quelques choses dans le sens de 2,5 pour un kilo). Sinon? Le livre illustrés de Disney et de Sesame Street, les Que signifie .....? (insérer: être ami, la prudence, etc.) et Les Monsieurs kkchose (ex: Monsieur Curieux).

Quatre livres que j'emporterais sur une île déserte?

Des livres en plastiques!!! lol
Sérieusement: Robert Merle - Fortune de France (en 13 tomes mais ça compte pour un), l'oeuvre complète de L. M. Montgomery, la Bible (parce que c'est probablement le seul moyen que j'aurais d'avoir la patience de la lire au complet, pis aussi parce que ça me ferait très probablement mourir de rire) et Guerre et Paix, pour les mêmes raisons que la bible.

Quatre auteurs que je ne lirai probablement plus jamais?

Marc Lévy, osti. 17 pages que j'ai lu de son Sept jours pour une éternité, pour faire plaisir à ma mère. Après avoir failli vomir 3 fois de dégoût, j'ai abdiqué. MAUVAIS.

Paulo Cohelo. J'ai lu le pèlerin de Compostelle... fine. Mais le fucking alchimiste ne m'aura pas.

Dan Brown. Scrapper l'histoire de même, il mérite ben plus d'être pendu que les gars de mon billet précédant le précédent.

Descartes. C'est vraiment plate le discours de la méthode...

Quatre livres que je suis entrain de lire?

Emma de Jane Austen. Je sais pas pourquoi j'ai de la misère à le finir. P'tête parce que je connais pas la fin.

L'Attentat de Yasmina Khadra (qui est un homme en fait non?)

Sinon ben moi aussi j'hais ça lire plus qu'un livre en même temps, je comprends juste pas le monde qui le font.

Si on calcule que j'ai pas eu la force de lire les 50 dernières pages de La dernière croisade de Barbara Victors parce que j'étais scandalisée, ben ya aussi celui là.

Quatre prochains livre que je vais lire?

Je vais probablement relire L. M. bientôt, je veux lire Northanger Abbey d'Austen. Sinon ben Peut être Sur la route de Kerouac et Le Parfum (non c'est pas encore fait. Mea culpa.)



C'est tout, qui veux la tag?

En passant

Je me tord de rire. En consultant mes stats, je constate qu'UNE personne s'est ramassé sur mon blog en faisant une recherche pour le mot «nepliseth». MOUHAHAHAHAHA

Loophole temporel

Non, ma passion névrosée pour Stargate SG-1 ne sera pas le sujet de ce billet. Je vous invite tout d'abord à aller lire l'article suivant, paru en Une du Devoir ce matin. Un histoire qui se trame depuis presque un an. Un histoire révoltante et déchirante. Une histoire qu'on croirait directement venue du passé. L'histoire du racisme en 2007, du cirque qu'est devenue la justice américaine, de l'intolérance et de la promotion d'un passé révolu et ségrégationniste. Autant que pour l'affaire Troy Davis, les États-Unis sont la honte de la planète en matière de justice et d'équité. Pourquoi me direz-vous? Combiens de dictateurs africains ont causé des massacre? Combien de régime du Moyen-Orient ont brimé de liberté? Ne sont-ils pas plus coupables que les U.S of A? À cela je réponds oui. Car les États-Unis ont l'hypocrisie de prétendre être une nation libre, équitable, soucieuse de sa population, et autres fallaces du genre. Parce que ce déni de la réalité américaine entraîne l'inaction des autorités qui laissent le champ libre à ce genre d'événement. Parce qu'en fait, la démocratie américaine n'est pas basé sur le fait que tous les hommes naissent égaux.

J'ai beaucoup étudié l'histoire américaine et, croyez moi, je sais de quoi je parle. Les États-Unis sont une oligarchie où le pouvoir est concentré entre les mains de l'élite. La continuité même de l'organe politique que sont les grands électeurs américains (malgré ma semi-haine de Wiki, je vous y réfère pour une idée générale de cette notion) est le parfait symbole de cette exclusion du peuple, malgré l'illusion de pouvoir démocratique qui leur est donné. Démocratie, du grec démos (peuple) et cratos (pouvoir, et non pas le héro de God of War). Il s'agit donc littéralement et explicitement du pouvoir du peuple. À partir du moment où on instaure un organe intermédiaire, les Grands électeurs, qui, originalement, existait pour que les chefs d'États soient élus par des gens supposément plus apte à faire un choix éclairé qu'une majorité de citoyens illettrés, incultes et sots (selon eux), on coupe le peuple de ce pouvoir et il est ô combien mensonger de se réclamer de la démocratie.

Dans son film «Sicko», Michael Moore, en plus de bien des choses sur lesquelles je ne me prononcerai pas, présente une entrevue avec Tony Benn, politicien socialiste anglais et ancien membre du parlement. Celui-ci explique combien il est lucratif pour un gouvernement de garder le peuple dans la misère et la désillusion. Je vous laisse prendre connaissance de l'entrevue.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sujet, tant de chose contre lesquelles s'insurger et se scandaliser. Ce qui me reste de ces histoires d'horreur, c'est un sentiment d'impuissance et d'infinie tristesse quant à l'avenir de la race humaine. Que ce soit au Darfour, en Louisiane, au Pakistan ou au Vénézuela, je suis sidérée et anéantie par la façon dont l'homme traite ses semblables...

lundi 23 juillet 2007

Le sexe!!!

Wow! J'commence fort cet après-midi. Remplacement imprévu et
pas vraiment bienvenu oblige, j'ai du temps à flauber pendant que je travaille (travail= répondre au tel quand il sonne et transférer à la personne concernée).

J'explore donc la blogosphère en quête de trucs intéressant. J'ai passé toutes les archives de la Déesse dodue depuis quelques jours et, à la suggestion de l'Élu, qui ne blogue pas mais qui en consomme, je débute la lecture d'Ironica. De fils en aiguilles (les fils étant les pages et les aiguilles étant des hyperliens) je suis tombé sur un forum sur le sexe et surtout la VIRGINITÉ. Vous savez ce truc qu'on ne perd qu'une fois (pas comme la manette de la télé) et que certaines femmes riches peuvent avoir l'illusion de retrouver en se faisant recoudre l'hymen (oui oui c'est sérieux, MASOCHISME). Bien mesdames et messieurs, je m'en vais vous parler de sexe. (Pour ceux qui n'ont pas envie de se taper mon délire, je résume le tout en quelques lignes à la fin)

Sur le dit forum où zil est question de virginité, une jeunne fille veut des opinions sur son droit à se prétendre vierge si elle a pas mal tout fait sauf la pénétration. WTF! Première chose importante à savoir, l'historienne (diplômée) en moi bouille de rage: la virginité et sa préservation sont essentiellement et exclusivement une notion promut par les hommes depuis les temps immémoriaux pour garantir la fraîcheur de la marchandise, s'assurer que leur belle n'a pas été voir ailleurs avant eux (et donc qu'elle ne soit pas en mesure de juger de leur performance). Au même titre que la fidélité n'est qu'une valeur véhiculée comme une dogme par les religions pour permettre aux hommes de s'assurer que leur progéniture soit bien la leur, la virginité et le fait de coucher avec un seul homme toute sa vie est basée sur la perception des femmes qui était en vigueur jusqu'à tout récemment, comme quoi la femme est incapable de contrôler ses pulsions sexuelles etc etc etc, elles sont le mal, ève et toutes les autres salopes. Laissez moi fouiller dans mes notes d'Europe moderne pour vous revenir avec l'auteur qui parle de la théorie des humeurs (théorie complètement erronée qui amalgame l'astrologie et la médecine) et sa description de la femme.

La sexualité est une affaire privée. La façon d'aborder le sexe et la vie sexuelle est tout d'abord l'affaire de la famille. Les parents ont la responsabilité d'élever leur enfants de façon à avoir confiance dans leurs choix. Apprendre à un enfant à prendre ses propres décision, à discerner le bien du mal, à se faire confiance et à être ferme dans ses décisions, c'est la base merde! Ne pas pouvoir faire confiance à son propre enfant, c'est, dans un sens, avouer qu'on a été totalement merdique dans son éducation. Deuxièmement : assurer à son enfant un environnement affectif sain, de façon à ne pas stimuler les carences affectives, résultant dans un manque de confiance en soi que beaucoup de femmes ET d'homme vont plus tard tenter de combler par le sexe. Après, on les lâche lousse et on se croise les doigts. Ah oui j'oubliais, essayez donc d'avoir des enfants intelligents et allumés qui vont catcher tous seuls l'objectivisation du sexe par les entreprises à des fins commerciales. Je sais, c'est une grosse mission.

Une fois sur le terrain, plusieurs filles vont se planter: croire les belles paroles d'un crosseur (en passant, si on arrêtait de valoriser le sexe comme un sport chez les hommes et qu'on les sensibilisait à la charge affective de l'acte sexuel non?), coucher avec un gars qu'elles n'aiment pas parce qu'il les attirent ou encore par abus d'alcool, faire l'amour pour les mauvaises raisons, céder à la pression des pairs, etc. Les gars aussi se plantent des fois.


Je dis ben des affaires pis j'en aurais encore long à dire mais je finirai par ceci: la virginité chez la femme est surrévaluée et est le produit d'un désir masculin de toujours être le premier à passer par là. Pis je parlerai même pas de l'effet retors de démonisation du sexe que ça peut avoir. L'éducation sexuelle is the key sti.

Thank you, thank you. I'll be on also at 6 and 8.



Le Lac-Saint-Jean

Aie on voyage cet été! Petite fin de semaine au Lac-Saint-Jean chez les parents de Shuli (amie de l'Élu). Dans ce qui a déjà été un roulotte et qui maintenant est un centre de santé privé de luxe. Sauna sec, bain de vapeur, spa et pour finir, le lac dans la cour arrière. Disons qu'on en a eu pour notre argent, surtout qu'on a rien payé lol. Moi, l'Élu, la B-S, Jupi (amie de tout ce beau monde) et le chum de Shuli, que nous appelerons pour l'occasion M. Shuli, sommes aussi allés au Zoo sauvage de St-Fé. Expérience amusante et instructive, qui vaut le prix d'entrée. Il y avait deux caves (ados aux hormones sex boostées en mini jupes et calottes à l'envers) qui donnaient des bonbons et du pepsi aux macaques japonais. «Comment rendre des animaux exotiques addict au sucre en plus de les estropier avec des canettes-101.» Bref. Sinon, l'Élu s'est amusé comme un pti fou à sauter sur les ponts suspendus (PENDANT que nous on essayait de traverser), à descendre le tuyau de pompier, à sauter par-dessus le dangeureux canyon de matelas bleus (environ 1 pied de profond) et tout ça en compagnie des autres enfants qui attendait leur tour, l'air éberlué de voir un des leurs mesurer 6 pieds 1.

Le petit train nous a montré des Wapitis, des Ours, des Loups, des Orignaux, une criss de batch de Cerfs de Virginie, des Boeufs musqués, des Bisons et probablement plein d'autres choses que j'oublie. Ah oui! des chiens de prairie. C'est vraiment cool des chiens de prairie. J'aimerais en avoir un.

Après le zoo bien on a gossé, on a relaxé, on a soupé. Moi j'ai dormi à cause d'une migraine carabinée (dû à un excès saunatique) pendant que les autres ont poursuivi les réjouissances thermales toute la nuit.

Naslun le chien, qui était aussi du voyage, a eu l'occasion de se battre avec un bébé carlin. C'est laid ces chiens. Surtout bébé. Ça respire mal parce que ça a un nez tout aplati. C'est mou et c'est plein de peau. Yen a qui trouve ça beau. Moi, honnêtement, je pensais que j'aimais tous les chiens. Je me leurrais. J'aime pas les chiens qui ont pas l'air de chien. Qu'on se le tienne pour dit, à l'avenir, les chiens devront avoir un museau pour que je leur accorde mon affection


Sinon ben c'est bien le lac. J'étais jamais vraiment allé. Chez nous, on avait pas de vacances-voyage quand j'étais jeune. Fallait travailler l'été parce que c'est pendant ce temps là qu'ils viennent les touristes. Donc, les vacances, c'était à la maison. Mais je me reprend tranquillement, ne craignez rien.

Le retour à la maison s'est fait tôt (un peu trop à mon goût mais bon, nous étions soumis à des impératifs hors de notre contrôle). La journée d'hier a été un peu catastrophique. Bureau en gros, ils sont pas compétents. J'en ai fait trois avant que quelqu'un daigne m'aviser que le bidule que je cherchais, ils ne le vendaient pas. On est allé voir les B-P, qui revenaient des Îles de la Mado (l'an prochain, here we come). Le beau père a acheté un terrain avec un chalet, en co-propriété avec son frère, qui lui demeure là-bas. Yesseur. Ça s'annonce prometeur pour les années à venir.


Sur ce je vous laisse, c'est ma pause dîner.



mercredi 18 juillet 2007

J'aurais voulu être...

J'aurais voulu être photographe pour vous montrer le spectacle de la haute ville de Québec (vue de la basse) avec un fond gris orage et les buildings éclairés par le soleil qui se pointe le bout du nez au nord est. «Ville sur fond d'orage» que j'aurais appelé ça.

Je n'en dirai pas plus parce que je viens de terminer de lire le blogue de Chroniques blondes et, comme chaque fois que je termine un blogue vraiiiiiiiiiment cool, je déprime. Laissez moi 24 h pour récupérer mes illusions et je vous reviens avec un trucs drôle.

p.s. ok j'attends pas 24h. Naslun le chien destructeur de kleenex a dévoré COMPLÈTEMENT son sac de treats, avec lequel nous le récompensons et lui apprenons des trucs. Leçon à retenir: quand on a un chien, tout ce qui se trouve à moins de 2 mètres du sol fait face à la destruction complète. Et en plus il vient de changer de set de dents le pti bonyenne!

mardi 17 juillet 2007

Côte-Nord quand tu nous tiens... tu nous gèles les fesses!

Bon. J'avais écris un beau texte pour vous raconter les vacances. Mais un bog d'ordi m'a tout fait perdre. Donc, je ne recommence pas. Je résume le tout en disant qu'on a eu toutes sortes de températures, qu'il a fait frette, qu'on s'est tapé 2000 km en 5 jours, qu'on s'est rendu jusqu'à Havre-Saint-Pierre, que le camping Manic 2 c'est extra, que Sept-Îles ça fait dure, que Baie-Comeau c'est correct, que ya des criss de beaux ptis villages tout le long de la Côte-Nord, que j'A-D-O-R-E Tadoussac, que je veux y vivre. Finalement, je commence à peine à prendre le dessus sur la fatigue accumulée et que j'ai pu le goût d'en parler.

Je vous reviens demain avec des choses comiques et spirituelles et je vais sauvegarder mes billets à l'avenir.

lundi 16 juillet 2007

Gadelle

Ne jamais sous-estimer l'humour d'une p'tite heure à se pitcher des fruits rouges tous nus.

Côte-Nord (prise 2 mais avant)

Blogspot est vraiment génial, j'ai retrouvé le début de mon texte sur les vacances! Donc, plusieurs semaines plus tard, voici le récit des vacances:

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Bon, après de multiples menaces de mort de la part de mes fans en délire si je ne racontais en détails l'escapade à moi et à l'Élu sur sa côte nordique d'enfance, je me suis enfin décidée à tout vous raconter en mots et en image.

Notre périple s'est amorcé le samedi 7 juillet, vers midi. Après avoir paqueté le char (l'Élu) et s'être lavé, bichonné et arrangé les cheveux (moi, ben quoi, j'étais en vacances, c'était la première fois que j'avais le temps depuis des semaines), nous avons amorcé notre route vers l'Est. Nous arrêtâmes (les accents circonflexes sont-ils aux bons endroits?) «tinker» au Irving. Pleins d'essence et de motivation, nous fîmes un pti 3h30 de route jusqu'à Baie-Ste-Cath. Sur place, on installa la tente et on commença une ptite ride de cheval. Après dix minutes de ti-galop sur des juments fébriles, le tonnerre effaroucha la bêtes et nous dûmes rebrousser chemin sous une pluie torentielle. Après une féroce joute intellectuelle avec la fille de l'accueil (peu sympathique la ptite madame), on s'entendit pour reprendre la ride le lendemain. La pluie étant par nature agace, elle se fit désirer et s'arrêta dès qu'on fut suffisament mouillé. Nous nous rendîmes donc de l'autre bord du Saguenay pour manger au café La Bohème, endroit inatteignable pendant le Festival puisque c'était toujours plein. Bonne ptite bouffe ma foi. Puis, on compère chien nous amena a passer une p'tite soirée bien entourée de français, d'américains et de baie-comoise (aucune idée de leur vrai gentillé), arrosée d'éphémère en fut, bref, le bonheur.

Le lendemain matin, dimanche 8 juillet, nous reprîmes notre ride de cheval, et nos fesses en pleurèrent pendant deux jours. Puis, exit to Baie-Comeau, la ville double. Que dire de Baie-Comeau? Il y a un Canadian Tire. Le matelas s'étant dégonflé face à la tâche qui l'attendait, nous pûmes ainsi le remplacer, en plus d'acquérir quelques items manquant. Nous nous mîmes à la recherche d'un endroit où camper illégalement. Notre premier essai fut une espèce de crique, qui se révéla être le point de rencontre des dealers de la ville. On y passa une heure à faire jouer le chien avec le GROS chien d'une madame un peu saoûle mais qui nous expliqua gentiment que c'était pour passer à travers sa séparation d'un conjoint violent, séparation entamée au retour de sa désintoxe de coke. Le GROS chien, un peu stupide, s'est retrouvé coincé sur une presqu'île après avoir chassé une canne épouvantée. Je ne vous dis pas tout ce que ça a pris pour le sortir de là. Après moult tergiversation, l'Élu et moi décidâmes de porter notre dévolu sur un camping de Pointe-Lebel, où nous trouvâmes, heureusement, un emplacement assez éloigné des cliques de flots en vacances qui hurlent toute la nuit.

Le lendemain matin (9 juillet) nous reprîmes la route, direction Natashquan. Petite escala à Sept-Îles, ville morne où il n'y a que QUELQUES beaux paysages, aucun restaurant potable et où les chiens sont interdits partout. Nous ne nous sommes pas attardés plus d'une heure. Après 5 heures de routes, la côte rocheuse laissant place à de drôles de marais qui furent succédés par un début de toundra, nous aboutîmes à Havre-Saint-Pierre sur l'heure du souper. On prit la décision d'abandonner Natashquan à son sort et d'installer nos pénates. LE camping municipal n'acceptait pas les chiens mais la madame fit un petit pli (tsé c'est le SEUL camping!!). Le supermarché étant fermé pour trois jours (déménagement) nous avions deux restos pour souper : Chez Julie, un genre de hangar miteux, et la Promenade, restaurant au look Mike's sur le bord du golfe. En bon touristes, on a opté pour le mauvais et sommes allés payer une fortune pour des fruits de mer congelés à La Promenade. Ma génitrice, avec son timming impec, appela sur mon cellulaire juste comme nous venions de passer notre commande, en me disant qu'il fallait aller manger chez Julie. Merci maman, 20 minutes trop tard! La soirée fut frisquette et nous descendîmes quelques Rickard's white frigorifiés autour du feu.

Le lendemain matin (10 juillet) le temps était au gris. Au lieu de se taper une matinée triste à Havre Saint-Pierre (les excursions étant trop dispendieuses pour notre budget) nous repartîmes vers l'Ouest (oh chaleur!). Sur le chemin, nous fîmes quelques arrêts. 1er arrêt: achat d'un macquareu en toutou à Longue-Pointe-de-Mingan. 2e arrêt: patauger dans la rivière Mingan à la recherche des saumons en fraie (tout le monde en a vu sauf nous paraît-il!). 3e arrêt: le plus intéressant du circuit, la Maison de la Chicoutai. Fruit particulier s'il en est, la plante ne produit d'un seul fruit par plant. Ceuilli convenablement, la plante ne peut pas produire pendant deux ans. Ceuilli tout croche, la plante meurt ou prend 7 ans avant une nouvelle production. Résultat: ça coûte cher! On a appris que, aurions nous été manger Chez Julie, nous aurions pu goûter à de la tarte à la chicoutai (grrrrrrrrr). On ramena tout de mê près de 70$ de produits, dont une vinaigrette pas piqué des vers. Pour vous donner une idée, la chicoutai c'est comme un mélange d'orange et de citrouille. C'est rose au départ et ça devient orange quand c'est mûr. Ça ressemble à une groseille qui aurait une crise d'acné.

Notre objectif de la journée était à nouveau Baie-Comeau. Le petit guide touristique nous fit découvrir ce qui fut le camping le plus cool du voyage: Manic 2, à environ 24 km au nord. Nous avons eu droit à un emplacement immense (en fait, on pouvait s'installer n'importe où) en contrebas, sur le bord d'un lac, aucun voisin à des milles à la ronde. Ce fut le camping le plus généreux sur les bûches. Devant notre «spot», une île minuscule avec un petit pont, ou tout plein de bébés canards pataugeait. Le lac était un peu surréaliste, étant le résultat des innondations des barrages, avec encore des trocs décharnés qui émergeaient un peu partout. Pendant le souper, des huards ont décidé de nous offrir un concert. Bref, de toute beauté (si ce n'était des mouches).

Le lendemain (11 juillet), on a profité de la journée à Baie-Comeau pour péleriner sur le territoire d'enfance de l'Élu (il vient de B-C). J'ai ENFIN découvert les fameuses 1ère, 2e et 3e baies (original quand même les noms!) et le boisés qui menait de la maison à l'école. On a dîné au Manoir du Café, que je recommande pour ses burgers, tout en déplorant l'absence d'alcool. Après un AFFREUX massage de centre de santé (never again! on ne m'y reprendra plus, je m'en tiens à mes massothérapeutes accrédités et adorées à l'avenir) on reprit la route en direction de Bergeronnes, où nous avions réservé une plate-forme de camping à Mers et mondes.

SAUF QUE. Arrivés à Bergeronnes, tout va bien. On commence à décharger le stock et la pluie commence. Drue. De plus en plus. On tend la tente dans la tempête pour finalement se rendre compte, une fois la tente montée et attachée partout, le matelas gonflé et les «sleeping» installé, que la tente n'est pas assez étanche pour la force de la pluie. Moi, bougonne, l'Élu, tentant de me requinquer, nous décidâmes de tout laisser tomber et de se taper les 3h30 supplémentaires pour Québec.

Nous arrivâmes à Québec à 1h du mat, le 12 juillet, épuisés, mouillés, avec du miel qui avait coulé dans les poches (ben moi en tout cas), un chien pu capable de faire du char, une tente toute mouillée à étendre, du linge à laver, etc. etc. Le sommeil ne fut possible qu'à 2h am jusqu'au lendemain midi. La dernière journée de vacances fut consacrée à se remettre des vacances.

Conclusion: l'an prochain, s'il pleut, on reste chez nous!

jeudi 12 juillet 2007

Signal de fumée

Un très court "coucou" avant de reprendre le sommeil perdu. De retour dans la ville, le soleil a vraiment un drôle de sens de l'humour. Je vous reviens dans quelques heures avec le récit des vacances et des photos. 2000 km en 5 jours et un retour à 2h am (trempé) ça demande un bon 15 heures de sommeil. à toute!


samedi 7 juillet 2007

En vacances...

Il est 18h32 à mon ordinateur. Notre randonnée à cheval a avorté, il a plu pendant environ 1h et nous étions sur le dos du cheval à ce moment. On reprend le tout à 9h30 demain matin. On est au Café Bohème à Tadoussac en attendant notre potage et tout va bien! À plus les ptis!

On part!

48 minutes avant notre départ pour six merveilleuses journées de vacances en camping sur la Côte-Nord. Je reviens jeudi. J'essaie d'écrire l'histoire de l'Élu pour vous mais c'est pas évident de traduire en mot la beauté et le comique de notre histoire. Parce que tout amour qui se respecte et qui en vaut la peine commence par une histoire digne d'être raconté à nos petits enfants. Bref, j'vous reviens là-dessus, après Bergeronnes et Natashquan. Après-midi, j'vais aller faire du cheval avec mon chevalier servant!


p.s. Cette nuit j'ai rêvé que les baleines, c'était des éléphants qui vivaient dans l'eau.....

mercredi 4 juillet 2007

Bonjour la police... pis mange un char!

L'effet de serre, le protocole de Kyoto, le réchauffement de la planète, ça vous dit quelque chose? Je possède une voiture. Toutefois, la proximité entre mon domicile et mon lieu de travail m'a finalement amené à mettre de côté ma paresse personnelle et à prendre le vélo pour me rendre au travail. Au départ, l'expérience s'annonçait un succès.

Erreur. La circulation en vélo en soi est pleine de danger, surtout dans les petites rue de la Basse-Ville de Québec. Les automobiles ne font que très rarement leurs arrêts obligatoires (au point où j'en suis venue à faire un arrêt à chaque coin de rue, stop ou pas), ils roulent à une vitesse folle, te klaxonne quand tu roule de leur côté pour t'obliger à monter sur le trottoir, quand ils ne te font carrément pas sentir leur pare-choc dans la roue arrière. Bref un calvaire. Certains moments, je me ferme les yeux en traversant une rue qui semble dégagée de peur qu'un fou du volant retontisse en trombe. La mort, je veux pas la voir en face héhé.

Tout à l'heure, après une longue et pénible journée de travail, je reviens du travail en vélo, dans l'heure de pointe. Je suis dans la rue au départ jusqu'à ce que, comme d'habitude, les voitures me fassent peur et que je monte sur le trottoir pour la dizaine de mètre qu'il me reste à parcourir jusqu'à un feu de circulation. Cependant, réparation estivale oblige, au feu en question, il y a un policier qui fait la circulation. Me voyant arriver à pleine vitesse pour ne pas manquer le feu piéton, il me crie avec un air enragé de m'arrêter, que c'est un feu pour les piétons UNIQUEMENT et qu'en plus, je n'ai pas le droit d'être sur le trottoir. Je m'arrête sur le coin en attendant le bon vouloir de monsieur, à l'endroit où le trottoir descend à la hauteur de la chaussée. Une lumière, deux lumières, il fait passer les vélos de l'autre côté, ah tiens! les voitures dans mon sens avancent mais il me fait signe de rester là. Arrive une autre lumière piéton, il me hurle que c'est seulement pour les piétons et de descendre du trottoir. Je bouge mon vélo jusqu'à 30 cm du morceau de pavé qui délimite le trottoir, j'attends encore 3 autres lumières, il fait passer des vélos à côté de moi en me disant de rester là. Il finit pas me faire traverser un côté de la rue. Mais mon objectif était en diagonal de mon point initial et il semble vouloir faire durer son petit jeu. Après 8 minutes d'humiliation, sur le point de pleurer de rage, j'en ai assez et décide de faire un énorme détour par l'autre pont un peu plus loin, en faisant bien attention de ne pas monter sur le trottoir, même si je me fait presque renverser par trois véhicules dont les conducteurs me crient des insultes.

Fous du volant, policier frustré en abus de pouvoir, c'est décidé, demain, pour aller travailler, je prends mon char.