lundi 14 mai 2007

Actualités personnelles et publiques

Petit manque d'assiduité n'est-ce pas? fin des cours oblige, je passe beaucoup moins de temps devant un écran d'ordinateur et quand j'y suis, c'est pour travailler. Je profite donc d'une petite période creuse au bureau pour vous revenir avec des nouvelles.

Premièrement: j'ai, samedi dernier, accepté une offre d'admission au cheminement passerelle du baccalauréat en enseignement secondaire de l'histoire, éthique et culture religieuse. WOW! JE vais être un prof. En tout cas, je vais essayer. C'est assez angoissant comme choix de carrière quand on constate ce qui se passe ces jours-ci dans le monde de l'éducation. Peut-être ce blog n'a-t-il plus sa raison d'être puisque je «sais» maintenant ce que je serai quand je serai grande? N'ayez crainte, je suis capable de changer de cap à 2 mètres du fil d'arrivée. Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Deuxièmement: hier, est arrivé quelque chose de dramatique. Naslun le chien, qui sautille gaiement vers ses trois mois, est allé au parc avec l'Élu et les parents de celui-ci pendant que moi, mère indigne (dois-je verser des droits d'auteurs pour cette expression maintenant?), j'allai m'acheter de jolis souliers pas chers avec la soeur de l'Élu. Vers 16h, mon cellulaire se met à vibrer et à envahir mes oreilles d'une agaçante musique de style latino (pas mon choix, celui de l'Élu). C'est donc lui, l'Élu, qui me téléphone pour m'annoncer que notre chien, le centre de mon univers depuis 15 jours, le presque-bébé dont j'ai été témoin des moindres changements et progrès, avait profité de la chaude journée de mai pour se garrocher dans le bassin du parc Cartier-Bréboeuf et s'ébattre dans l'eau. EN MON ABSENCE!!!!!! Je suis meutrie! J'ai l'impression d'avoir manqué les premiers pas de mon futur rejeton! Moi qui me faisais une joie d'amener le petit canin dans mon patelin natale pour le prochain week-end et de nager avec lui dans le lac parental!!!! Triste! (sob)

Troisièmement: j'ai une déclaration, un aveu, une confession. Vous savez, une marsouine, ça vit dans l'eau. L'eau c'est bleu. Donc, par la force des choses, je suis péquiste. Membre en règle. Et la semaine a été dure pour moi. Mon chef adoré, pour qui j'avais d'ailleurs voté en 2005 et qui suscitait de vigoureux affrontement entre mon homophobe de père et moi, a cédé sous la pression et a finalement accomplit l'inévitable : il a démissionné. Ce n'était même plus un choix, c'était seulement une question de temps. Les temps sont durs pour les péquistes, la droite prend du pic et la tendance au conservatisme se maintient.

Au moins, moi, j'ai un chien pour me remonter le moral!

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