jeudi 15 mai 2008

Roulement, rotation et autres mouvements circulaires

Est-ce que ça paraît que je fais n'importe quoi pour repousser le moment fatidique de mon emploi où je dois faire de la (huh! boring!) saisie de donnée?

Bien que ce soit ma deuxième semaine à heures réduites, cette semaine a été la première dont j'ai pu «profiter» (la semaine dernière ayant été consacrée à avoir mal au coeur et à écouter des Roswell pour tuer le temps avant de passer un test de grossesse).

Vendredi, l'Élu et moi avons décidé, comme ça sans y penser, d'aller passer le week-end à Montréal, pour fuir la vaisselle sale et le plancher plein de poils (printemps = période de mue et de chaleurs, vive les chiens non-castrés!). De retour à Québec, ville du rock (ce serait telllllement cool...), j'ai décidé de profiter de mon lundi seule à la maison pour faire du ménage. Tsé les affaires qu'on se dit tout le temps qu'on devrait faire mais qu'on fait jamais? Ben je les ai faites! Entre autre, la rotation de ma garde-robe d'hiver vers ma garde-robe d'été. J'ai sorti toutes les jupes aux couleurs «trip-d'acide» et les camisoles qui, d'années en années, deviennent plus indécentes que jamais, ma poitrine n'ayant pas encore été mise au courant que ma croissance est terminée. Mes hanches non plus n'ont pas encore reçu le mémo j'ai l'impression. Constat: j'ai encore engraissé. Mon linge de fleur de l'an dernier me fait à peine. Ding ding! Sonnette d'alarme! J'entends une voix nasillarde dans ma tête (ma mère, probablement) me menacer du spectre de l'obésité (après tout, mes plus proches cousins sont des baleines...).

Comble de malheur, je n'ai pas internet avant vendredi. Je ne peux donc pas aller calculer sur un site gouvernemental mon indice de masse corporel ni chercher le numéro de Mince à vie (que bien sûr je n'appellerai pas). Vers 14h30, le lavage en marche et le mou de bras en sueur, Naslun-le-chien-hyperactif est venu vers moi avec la solution. Un observateur inexpérimenté aurait pu croire que sa farandole exaltée autour de mes jambes, accompagnée de grognements tout sauf canins, n'était qu'une tentative de me dire : «J'ai envie de pisser!!». Mais, MOI, j'ai compris. Il me disait: «Envoye la grosse, prends ton bicycle pis viens t'en dehors, on va aller suer sur le bord de la rivière St-Charles!»

Nous avons donc fait du vélo jusqu'à ce que mort s'en suive (ou presque). Naslun, maudit chanceux, a pu se pitcher dans l'eau pour se rafraîchir tandis que je sirotais mon Evian sur un banc de parc. Nous avons répété l'expérience mardi mais pas mercredi, j'avais mal à la tête. Ma volonté pourra-t-elle tenir jusqu'à ce soir? Irai-je encore me ruiner le popotin sur un vélo vieux de dix ans et qui pèse une bonne tonne métrique?

Seul l'avenir (et la pluie, j'suis pas assez crinquée pour faire du vélo sous la pluie là!) nous le dira...

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Update, 15h58:
Maudite marde! Y mouillait pis j'pensais être sauvée, mais là y mouille pu! Maudite météo qui se branche pas...

1 commentaire:

Moukmouk a dit...

Tiens, mon billet est sur le même sujet. Moins bedaine mais plus exercice avec le chien. Ma bedaine étant définitivement installée je n'ai plus espoir de la voir diminuer. Et un vélo neuf plus léger, tu vas faire moins d'exercice, alors penses à la planète.