vendredi 31 août 2007

Le capitaine

Dans l'esprit du billet précédent, il y a deux ou trois trucs que je veux ajouter. Tout d'abord, l'idée du cadeau m'est venue parce que j'ai pensé (bizarrement) à l'enterrement de mon grand-père. Il y avait un livre où les gens signaient pour témoigner de leur présence. Je me suis dit que si on laissait une trace lors de funérailles, c'était encore plus pertinent de laisser une trace lors d'un baptême, plus joyeux en tout cas.

J'ai aussi pensé à mon grand-père parce qu'il adorait jouer à la balle avec mon chien. Et cette nuit, je me suis dis que ce serait bien, s'il existe vraiment quelque chose dans le genre du paradis, qu'ils puissent se retrouver. J'ai douze ans aujourd'hui.

Finalement, quand mon grand-père est décédé, malgré les sentiments mitigés qui m'habitait, j'étais apte à reconnaître le bon de sa vie. Voici le texte que j'ai écris, au moment précis de sa mort, alors que j'étais à 100 km de lui, sans savoir qu'au moment où ces vers sortaient de ma tête, son âme à lui, sortait de son corps.

*****

LE CAPITAINE

Vogue fier capitaine
Au mât de ton navire
Flotte un drapeau
Celui de l’avenir

Vogue fier capitaine
Et mène ta famille
Dans un havre paisible
Pour tes fils et tes filles

Vogue fier capitaine
À travers vents et marées
Tempêtes et grains d’été
Tiens tête aux raz-de-marée

Vogue fier capitaine
Solide tel un chêne
Étend tout ton amour
Il t’est rendu sans gêne

Vogue fier capitaine
Vieux loup de mer coloré
Plein d’histoire à raconter
Ta musique et ta gaieté

Vogue fier capitaine
Le bateau doit rentrer
Ton voyage est achevé
Le soleil s’est couché

Vogue fier capitaine
C’est l’heure d’appareiller
Vers Valhalla et ses palais
Là où les braves vivent à jamais

© La Marsouine

p.s. Mon grand-père est décédé le 28 novembre 2005, vers 17h. Il avait été diagnostiqué avec un cancer de la plèvre en septembre, avec une espérance de vie d'un à deux ans. Seulement, il a choisit de ne pas se battre. La date de sa mort était aussi celle de son anniversaire de mariage et celle du décès de son second fils, en 1974...

p.s. Mon autre grand-père était décédé le 29 décembre 1999. Cette journée correspondait au 18e anniversaire de deux de ses petites filles (des jumelles) et à l'anniversaire de mariage de son fils, mon père.

Je vous laisse réfléchir à cette troublante simultanéité...

Must... write...new....post....

C'est avec les quelques petites joules d'énergie qu'il me reste que je vous écris ceci, en ce vendredi matin où le soleil semble avoir retrouvé son chemin à travers les nuages. Épuisé est encore un mot trop faible. Aujourd'hui est la dernière journée de ma dernière semaine de travail à temps plein de l'été. Mardi sera la première journée de ma première semaine d'université de l'année. Ma vie est pleine de temps libre n'est-ce pas?

Bref, je suis fatiguée. Les nuits sont dures, surtout celle d'hier. En effet, hier, vers 17h... mon (vieux) chien s'est éteint. Je gérais assez bien la chose jusqu'ici. Mon problème s'est déclaré lorsque, à 23h, entrain de m'endormir, j'ai réalisé qu'il était mort tout seul. Mon frère l'a laissé chez le vétérinaire, est revenu une heure plus tard, a donné une boîte vide, a récupéré une boîte pleine et est retournée à la maison. Mon petit chien de 16 ans, si malade, que ma mère a bichonné tout l'après-midi d'hier, est probablement mort sur un comptoir en stainless froid, sans personne autour de lui, sauf peut-être un vétérinaire qui attendait que l'injection fasse son effet.... Je n'en veux pas à mon frère mais je ne peux tout simplement pas supporter cette idée. C'est fou comme on s'attache à ces petites bêtes.

Sinon, sur une note plus joyeuse, j'ai obtenu mon résultat de TFLM. Mon orgueil est un peu meurtri, puisque j'espérais 98%..... mais bon, 87,7%, ce n'est pas si mal, surtout pour un examen que 80% des étudiants en enseignement échouent (la note de passage est de 75%). Je rock quand même un peu.

Finalement, certain d'entre vous ont peut-être été l'objet de mon harcèlement cette semaine dans ma recherche d'un cadeau de baptême original, qui s'assurait d'une longue pérénité et qui serait significatif pour l'enfant toute sa vie. Et bien, j'ai trouvé. Toute seule (merci tout le monde pour l'absence totale de suggestion!). Bref, j'ai acheté le plus mignon des cahiers, fait au Laos, importé par le commerce équitable. Les feuilles sont en papier fait avec de l'écorce de murier, les couvertures rigides sont en bois reliées à la main avec des cordes. Il y a un petit rabat de bois qui se fixe sur le dessus, juste au dessus d'un genre de fleur/soleil gravé dans le bois, et une petite poignée de corde qui lui donne l'air d'un sac. Pour la petite Emma-Rose, j'ai acheté un crayon rose. Et dans ce livre, demain, pendant son baptême, tout le monde lui écriras une petite pensée, un message pour l'avenir, un souhait. Les pages vierges restantes lui appartiendront, en signe de l'univers de possibilités et de bonheur qui s'offre à elle, avec le souvenir de tous ces gens, qui ont jugé important de souligner sa venue au monde.

Une naissance, une mort.... tout est cyclique.

mercredi 29 août 2007

Lien

J'ai retrouvé par miracle le billet qui racontais les vacances. Je l'ai publié mais il a été commencé en juillet donc voici le lien.

Ramenez les chevaux!!!!

Dans mon quotidien/employeur ce matin, un article de la Presse Canadienne (je peux donc le citer sans me trahir) sur un village qui se mobilise pour empêcher Telus d'installer une antenne de téléphonie celllulaire. Même si je suis moi-même propriétaire d'un de ces bidules, je ne peux qu'admirer les gens de New Denver en Colombie-Britannique. Maudite bonne idée! Quand je vais à la campagne, je ne me sers pas de cellulaire. Crime, quand je suis dans mon patelin et que je vais à l'épicerie, c'est très fréquent que j'arrive à la caisse et que le ou la commis me dise : «ta mère vient d'appeler, elle veut que tu achète du steak haché». Je n'ai pas d'argent pour payer ma facture parce que mon portefeuille est dans l'auto? Pas de problèmes! Je donne mon no de téléphone à la caissière qui met le total sur mon compte et je reviens le payer plus tard ou je reçois un compte à la fin du mois. Le 3/4 du temps la caissière connaît mon no de téléphone par coeur.

Certains pourraient trouver cela invasif comme climat. Dieu sait si j'ai moi-même grandement souffert de la petitesse de mon milieu (dans tous les sens du terme). Mais avec le recul, je suis maintenant en mesure d'apprécier toute la richesse qu'un tel milieu peut offrir. Et j'ai même envie d'y élever mes enfants. Oui, j'ai peur qu'ils aient à vivre ce que j'ai vécu, surtout en étant les fils et filles de leur mère (je prends pour acquis que j'aurai des enfants, tannée la fille de mettre du conditionnel partout). Mais je continue de croire que ce milieu de vie offre beaucoup plus qu'il n'y paraît. Et si l'histoire se répète, il y a des solutions.

D'un point de vue plus général, les jeunes issus des régions ont, selon moi, un devoir envers celles-ci. On ne peut prendre et prendre d'une région pour finalement aller vivre et travailler à Montréal. Les régions se vident et ce mode de vie dans lequel nous avons grandi est appelé à disparaître. Ceux d'entre nous qui rendent à la communauté sont encore en nombre nettement insuffisant.

Mon rêve est qu'un jour proche, je puisse sortir de chez moi et avoir toute une immensité bleue et verte à regarder...

mardi 28 août 2007

Je t'entends pas, j'ai une banane dans l'oreille!

C'est une Marsouine un peu enrhumé qui vous reviens ce matin. J'imagine qu'avoir passé la nuit à rêver que je faisais des cochonneries avec des baleines (oui, je sais, j'ai l'esprit tordu), c'est normal que l'eau froide m'ait fait attrapé un rhume. Je me suis donc réveillée avec le nez bouché, un mal de bloc et l'impression que les lumières sont tellement trop fortes.

La blanche brassée d'alcool se porte bien. Nous avons procédé au siphonage (ça s'écrit p'tête pas comme ça...) pour la transférer dans le réceptacle de la seconde fermentation, hier soir. Une joke. Sauf que des ptis bums sont venus voler nos bouteilles vides hier, ce qui rend un peu plus compliqué l'étape à venir, soit l'embouteillage.

Passons au sujet du jour, un sujet personnel oui mais aussi d'actualité général. Hier, chers amis, je suis retournée à l'Université? «Pourquoi?», me direz-vous, «il reste encore une semaine avant la reprise des cours!» Oui MAIS, hier, j'ai eu à passer le fameux TFLM (test de français Laval-Montréal). Vous savez, ce test de français que genre 80% des futurs enseignants échouent? Et bien, à moins d'être dans les patates, je crois que j'ai scoré en ti pepére. I NAILED IT! Et ça m'amène à me dire : mais COMMENT autant de gens peuvent-ils être ausi nuls en français?????? Ce sont des choix de réponses! Des définitions, des homonymes, des accords de verbe, etc. J'ai hésité pour 4 questions!!! sur 65! Je vous donnerai mon résultat jeudi, ne craignez rien. Et si j'ai tort, je n'hésiterai pas à l'admettre. Mais après ce que j'ai vu hier, dans ce test et dans la rencontre de bienvenue qui a suivi, je me rends compte que les facultés des sciences de l'éducation (celle de Laval à tous le moins) sont très imbues d'elles-mêmes (l'auto-encensement semble la norme pour les gestionnaires et les professeurs). Bref, une bande d'ados qui s'aiment et qui se trouvent tellement bons. Pas besoin de chercher loin pour trouver le problème. Je me suis dit, à un certain moment de la rencontre, que je n'étais pas assez stupide pour me trouver là. Bref, beaucoup de désillusion. Mais bon, je parle en méconnaissance de cause. Peut-être changerai-je d'avis au fil du temps...


À travers ce bashing des formateurs de formateurs, j'ai omis de dire que deux ou trois personnes m'avaient semblées succulentes d'esprit et d'humour. Le prof en charge de la qualité du français, en plus d'avoir une voix tellement radiophonique, m'a semblé particulièrement intéressant. Les dames qui enseignent aux futurs profs de maths avaient des accents chantant et des yeux expressifs. Bref, je trouverai bien des gens qui me stimule à travers cette manne :)

vendredi 24 août 2007

Le fond et la forme

Récemment, quelqu'un m'a fait un commentaire sur le contenu de ce blog. Ce commentaire, qui en soi n'est pas l'essentiel de mon propos, m'a toutefois amené à me pencher sur deux questions très pertinentes (à mon sens).

1- Doit-on divulguer à son entourage que l'on tient un blogue?

2- Si oui, doit-on s'auto-censurer afin de ne pas irriter leur sensibilité?

À la première question je dirai ceci : la tentation est grande, aux débuts, de partager cet univers avec les nôtres. Je l'ai fait sans me poser de question. Je trouve drôle, parfois, que des gens que je côtoie amènent un élément que j'ai écrit dans une discussion. Toutefois, ce partage limite grandement la liberté des propos qui me sont possible sur ce blogue. Par exemple, si une situation X avec une personne de mon entourage suscite chez moi un propos que j'aimerais exprimer? Et bien je ne peux le faire à moins d'au préalable, confronter la personne avec la situation X et être à l'aise avec le fait que nos connaisances communes en soit aussi au fait. Toutefois, à quel point un blogue doit-il être personnel? Est-ce que cette limite n'a pas, au contraire, un effet positif, en nous empêchant de régler nos compte personnel ou de se laisser entraîner par une émotion momentanée?

J'ai beaucoup réfléchi à la deuxième interrogation dans les derniers jours. Et j'en suis venue à me poser une autre question : pourquoi j'écris ce blogue? (question pertinente, s'il en est). En ce qui me concerne, j'écris ce blogue tout d'abord et essentiellement pour moi. Même s'il a été créé à l'incitatif de l'Élu, l'objectif était clair : me remettre à écrire sur une base régulière. Je le voulais littéraire et créatif, au départ. Mais la forme, selon moi, ne me permet pas ce genre d'écrits. Toutefois, l'écriture est comme toute discipline : la perfection réside dans la pratique. J'apprécie également la possibilité de partager mes opinions, mes réfléxions et surtout de, parfois, recevoir un feeddback de mes lecteurs. Finalement, cette petite reconnaissance (de quoi? je l'ignore) est inattendue mais très agréable.

Bref, concernant l'auto censure, je crois qu'elle est nécessaire pour les sujets impliquant d'autres acteurs que moi-même. De plus, je crois à l'importance de se fixer soi-même des limites, même imprécises, quant à la forme que je désire donner à cette «réunion d'un ensemble de billets triés par ordre chronologique.»* Ces limites peuvent se révéler très formatrices dans l'exercice rédactionnel. Ainsi, je tiens à exercer un véto absolu sur les sujets abordés, tout en conformant le contenu à mes propres balises.

Et vous?

*Lu sur le site du Palmarès des blogues québécois

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J'ai essayé à trois reprises de vous raconter l'Élu. Trois fois, je me suis assise devant mon Mac et j'ai commencé des posts.... que je n'ai pas terminé ou que j'ai complètement détruit. Pourtant, c'est quelque chose que j'aimerais pouvoir raconter, d'une façon poétique et imagée, avec des métaphores. En dire le moins possible mais transmettre en mot tout l'amour qui gravite autour de lui et de tout le bon qu'il fait ressortir en moi. En vain, je n'ai pu y arriver. Peut-être est-ce la limite de mon mince talent, peut-être est-ce parce qu'il est impossible de dire avec des mots ce qu'on ne peut dire qu'avec les yeux. J'ai donc abandonné pour l'instant l'idée de vous raconter l'Élu. Et d'une certaine façon, je ne suis pas mécontente de le garder pour moi toute seule :)

mercredi 22 août 2007

Show me the money! (en hurlant comme dans Jerry Maguire)

L'argent fait le bonheur? J'sais pas. Mais pas assez d'argent ou de l'argent mal géré, ça peut donner mal à la tête en sivouplait.

Dans 13 jours, je recommence l'université (ou je me tire une balle, je change d'idée au 5 minutes selon les déclarations des grands du My(ni)stère de l'Éducation) pour ma, je l'espère, dernière formation: enseignante en histoire, éthique et culture religieuse dans le merveilleux univers du secondaire. WTF! Où j'ai bien pu avoir cette idée complètement stupide que je voulais enseigner. Je ne PEUX pas enseigner, j'ai 12 ans d'âge mental, pis encore, je suis généreuse. Voulez-vous bien me dire qu'est-ce qui m'a pris?

Cette décision stupide a plusieurs conséquences. De un: je vais me faire lapider à coup de cellulaire. De deux: je vais devoir passer encore DEUX ans sur les bancs d'école. De trois: je ne serai pas salariée pour encore deux ans! Question: combien de temps on peut accumuler le rouge dans le compte en banque avant que des monsieurs en cravates se présente à notre porte pour nous déposséder de tous nos biens et nous envoyer sur le BS?

Je vis une crise existentielle en ce moment. Non seulement dois-je amorcer une profession où, si je suis pas mal sûre de me trouver un emploi, je ne suis toutefois pas certaine de survivre plus de 5 ans ET, en plus de tout ça, je devrai encore trouver un moyen de garder le bout du nez hors de l'eau (parce que, ne nous leurrons pas, la tête est déjà pas mal enfoncée) sans m'écrouler sous la pression.


ok la crise d'angoisse est sur la fin là. Pendant que je vais respirer dans un ti-sac brun, prenez un shooter à ma santé et, je vous le promets, la prochaine fois je vous pond quelque chose de drôle.

mardi 21 août 2007

Olé olé

Ça a l'air que pour intéresser le monde, faut parler de sexe, de cul et autres lubricités du genre? Et bien ce soir, je ne vous dirai que ceci. J'ai téléphoné à l'Élu, vers 22h, pour lui demander d'aller m'acheter des raisins (j'ai toujours faim quand je finis de travailler le soir). Réticent, il n'a pas cédé devant mes supplications. Toujours est-il que, à 22h19, j'ai reçu le téléphone suivant:

« Il y a des raisins qui sont miraculeusement apparus sur la table de la cuisine. Si, en arrivant, tu as envie de faire des miracles toi aussi, sache que j'ai pris une douche. »

Hum......

lundi 20 août 2007

Précision

I was expecting it, je m'y attendais. La confusion entre mon nom et mon image semble avoir germé. Je ne peux vous donner ici tous les détails de cette «mistaken identity» sans foutre en l'air mon cover et me révéler au grand jour. Donc, pour maintenir mon nécessaire anonymat (compte tenu de mon travail pour les service de renseignement gouvernementaux, je suis big shot voyez-vous) je vous dirai seulement que : 1- c'est voulu, 2- il y a des bonnes raisons à ce choix, 3- Croyez le ou non je suis VRAIMENT une marsouine, 4- je sais que c'est une photo de béluga, et ce n'est pas une erreur.

Merci de votre attention, continuez votre beau travail, je ne vous vois surtout pas, l'espionnage est un mythe. :)

Les aléas de la vie

J'aime bien ce mot, «aléas». Aucune idée d'où ça vient, faudra que je me renseigne. Ce soir, messieurs, mesdames et autres formes de vies non-définies, je travaille de soir. Foutrement plate le travail de soir. Concrètement, ça équivaut à être payé à rien faire pis à culpabiliser justement parce qu'on fait rien. Toutefois, pour une des rares fois où, travaillant de soir, je n'ai pas perdu mon début de journée parce que j'allais travailler en soirée, j'ai plein de choses à raconter.

Tout d'abord, pour la portion «Journal intime ou le quotidien d'une marsouine hors de l'eau», l'Élu et moi avons fait un pique-nique (prononcer pik-e, nik-e s.vp.). Objectif non avoué: brûler le chien au point où l'on pourrait craindre une crise cardiaque. Moi à vélo, l'Élu en patinzà rouezalignées (rollerblades pour les visiteurs anglophones) nous avons fait courrir notre petite boule d'énergie jusqu'à ce qu'il ne puisse plus tenir debout. Peine perdue, même après 10 kilomètre à environ 25 km/h, Nalsun le chien-avec-la-langue-de-Gene-Simmons était encore d'attaque pour sauter sur les madames qui jogguent et poursuivre les fourmis. Déjeuner sur l'herbre concluant, s'il en est.

Deuxième sujet d'actualité: DEXTER!!!!! Michael C. Hall, que nous avons pu apprécier en gai entrepreneur funèbre dans le magistra Six Feet Under reprend du flambeau avec un personnage qui, tout en étant diamétralement opposé à son David de SFU, évolue dans univers, ma foi, connexe. L'image est impec, la photo très exploitée, un peu comme dans SFU d'ailleurs, l'intrigue est intéressante et il y a suffisament d'humour et de «cru-i-tude» pour toucher nos cordes sensibles. Le vilain Élu m'interdit de poursuivre mon écoute seule, je suis donc privée de Dexter pour les trois prochains jours parce que nos horaires, comme on dit en bon québécois, fittent pas pantoute. GRrrrrr.


Troisième et dernier sujet, l'apogée de ce post et de cette journée: mes fucking (et je maintiens mon fucking, quoi qu'en dise la Commision des moeurs et la Moralité) pneus d'été. Voyez vous, je possède un véhicule locomoteur. Datant de 2000 mais en ma possession depuis maintenant 3 ans et demi, ce véhicule me coûte cher depuis le début de l'été (environ 1500$ à date), sans compter l'achat de nouveau pneus d'hiver en octobre dernier. Donc, en mai, quand il fut VRAIMENT temps d'enlever mes pneux divers... pardon d'hiver, j'étais rebelute à faire encore un fois un achat neuf. En faisant une ronde dans l'usagé, j'ai trouvé un quartet de pneus, bon pour encore deux ans selon le vendeur, à un prix très raisonnable. J'ai acheté ces pneus. Depuis un mois, deux viennent de m'éclater dans la face. La madame n'est pas contente.

Cela m'amène à me questionner sur la responsabilité du vendeur quant à la fiabilité du produit, surtout pour un produit tellement important pour la sécurité des occupants d'un véhicule. OUI j'ai «tcheké» les pneus avant l'achat mais si je connais rien moi au pneu, est-ce que c'est vraiment valable comme argument? Un docteur, mettons, a deux prothèse à te proposer, une neuve pis une usagés (ok ok l'argument est boîteux mais suivez moi pareil), il te fait observer la vieille avant d'accepter. Qu'est-ce qui fait de monsieur tout le monde une personne qualifiée pour déterminer de la qualité d'une prothèse. Suivant le même raisonnement, et considérant que les pneus et les freins sont probablement les trucs les plus importants pour la sécurité d'un véhicule, le vendeurs ou le garagiste n'a-t-il pas un devoir moral envers son client? Un mécanicien n'a pas le droit de laisser repartir un véhicule qui n'est pas en ordre pour la route, un barman n'a pas le droit de servir à boire à un client trop bourré. Pourquoi le vendeur de pneu a le droit de fourguer sa camelote sans la même conscience morale alors que SON pneu défficient pourrais potentiellement causer la mort de quelqu'un? Je vous laisse sur cette réflexion.

samedi 18 août 2007

Call me Biermaker

Salut tous! Aujourd'hui, je vous annonce la création d'une nouvelle PPME : la microbrasserie du 320! (ouuuuuh c'est mon numéro de porte mais je vous dis pas quelle rue!!!). En effet, the Elected et moi avons brassé notre première bière talleur. Une bière blanche, gracieuseté de la Boutique du Vin de Duberger, en collaboration avec Bro-le-Gros-Bourru qui nous a fourni (à bas prix) le "kit" de brassage qu'un de ses amis avait laissé en désuétude (sans jamais l'utiliser). Gros Bourru fait de la bière depuis maintenant plus d'un an. Depuis son retour d'Europe en fait. Sa bière la plus connu est la MotoMaster, une stout dense et coriace qui en a fait grimacer plus d'un. En ce qui concerne notre blanche brassée, la fermentation est en cours et la prochaine étape a lieu dans 10 jours. I'll keep you posted.

Sur un autre sujet, nous avons assité, hier soir, à la première journée de l'International de musique Folk de Québec. C'était bien, malgré la pluie, et j'ai presque jouit devant la prestation d'Hudon-Placard­. Je ne connaissais pas encore le petit minois de Carl-Éric Hudon mais j'avais énormément d'attentes compte tenu de l'état de béatitude dans lequel sa voix me plonge. Satisfaction mes amis! Bien que roux (mais bon, c'est plus de la faute de ses parents ça), il était à la hauteur de mes attentes, ces dernières étant tout sauf définies, mais j'aurais pas voulu que cette voix-là sorte d'un gros chauve myope mettons.

Nous y retournons dans quelques minutes donc je ne m'éterniserai pas en vaines palabres (ça fait une semaine que je veux ploguer le mot "palabre", yessssir).

Bonne journée, confrères amateurs de bière de qualité


p.s. Concernant l'IMFQ, ai-je mentionné que l'événement est commandité par la Barberie et que, conséquement, la bière disponible sur place est Barberiesque? Huuuuuuummmm!

vendredi 17 août 2007

Opération relooking

J'étais tannée de mes couleurs. Allez, qu'est-ce que vous pensez de ce nouveau look? pas très marin je le concède, mais sinon? Après tout, paraît que les baleines ont déjà vécu sur la terre ferme
(c'est fou ce qu'on peut s'habituer vite à un clavier mac et comment, simultanément, écrire sur un PC devient un exploit!)

Comment dire adieu...

En effet, comment? D'ici la fin du mois, j'aurai à dire adieu à mon chien. Rassurez-vous gentes dames et gentils damoiseaux, Nalsun-le-chien-qui-perd-ses-dents n'a rien à craindre, ni sa vie, ni sa place parmi nous n'est menacée, si ce n'est par les méchantes voitures qui roulent dans la rue (comment osent-elles empiéter sur ce qu'il considère d'ores et déjà comme SON territoire????).

Il s'agit plutôt de Mickey. Je ne vous ai jamais encore parlé de Mickey. Mickey est mon autre chien, celui qui vit chez mes parents. Il a 16 ans (selon nos calculs scientifiques à moi et mon Bro, le Gros-bourru). Mickey est entré dans nos vie, au départ pour ce qui devait être un temps très temporaire. Des gens que l'on connaissait UN PEU, avait loué une maison pour l'été dans mon patelin natal et ils n'avaient pas le droit d'y avoir d'animaux. Nous avons donc hérité de Mickey pour l'été. Nous avions déjà, à cette époque, un autre chien : Kim. Kim avait le même âge que moi (j'étais la plus vielle, de 6 mois, nannanana). C'était la chienne la plusse cool de tout l'univers; un croisement entre un labrador et un berger allemand. Kim dormait chez mes grands-parents (la maison d'à côté) parce que ma mère avait fait trop d'allergie quand elle vivait chez nous. Mais Mickey, il pouvait être dans la maison parce qu'il était petit et son poil était un genre de laine.

Mickey avait mal commencé dans la vie: il avait abouti à la SPA, à l'âge de un an, après avoir passé quelques mois avec des gars stupides, dans la vingtaine, qui le bottait bord en bord de la place. C'est avec deux pattes cassées, un oeil en sang et beaucoup de traumatismes que Mickey avait été adopté par une petite famille.

À la fin de l'été, nous étions tombés sous le charme de cette petite boule de poils qui, même s'il est affreusement laid, nous avait conquis. À notre plus grande joie, ses propriétaires nous le donnèrent, les plus jeunes enfants ayant 1 et 2 ans et étant trop raide avec le chien qui, en chien qui a déjà été battu, avait la mèche courte.

Mickey a passé 14 ans avec nous. C'est énorme 14 ans. Je ne vous raconterai pas qu'il cherchait dans toutes les fenêtres de la maison dès que quelqu'un prononçait le mot chat, en jappant frénétiquement après l'intrus imaginaire. Je ne vous énumérerai pas toutes les choses drôles que nous avons pu lui faire subir moi et mon frère, qu'il endurait patiemment comme une bon petit chien (genre, jouer au vétérinaire, ou quand mon frère le cachait dans la laveuse, sans la démarrer bien sûr, on était pas cruels).

Depuis 4 ans, Mickey ne vas pas bien. Son haleine jetterais à terre un lutteur, il a tellement de pellicules qu'on pourrait lui avoir échappé une boîte de flocons de patates dessus, il n'a plus d'énergie, dors jusqu'à midi, s'étouffe dès qu'il tente de japper, manque mourrir dès qu'il veut courrir après Naslun, ne peut plus monter sur le divan tout seul, fait pipi partout et a de la difficulté à manger tellement ses dents sont pourries.

Donc, pour mettre fin à ses souffrances, parce que moi et mon frère ne vivons plus à la maison, qu'il est de plus en plus difficile de trouver quelqu'un pour s'occuper de lui les journées où ma mère travaille à Québec, parce que mon père s'en est totalement désintéressé et oublie de lui donner de l'eau et de la nourriture ou encore de l'envoyer dehors (et pour que ma mère puisse enfin changer le tapis), nous avons pris la décision qu'il n'aurait pas à se taper un autre hiver. C'était donc le dernier été de Mickey. C'est mon frère qui va aller avec lui chez le vet (mon oncle et mon père voulaient carrément lui tirer une balle mais on a crié au scandale). Et moi je ne sais que faire...

Oui, il y a Naslun pour atténuer le choc. Oui, je n'habite plus avec lui depuis longtemps. Oui, j'ai mal au coeur de le voir se traîner avec autant de peine. Mais c'est mon petit chien.... et ça fait mal.

Je vous laisse sa photo, dans des jours vieux mais pas encore trop décrépis, et je vous tiens au courant...

Philosophons

Je viens de terminer de lire Les chroniques du patio. Je dois me sentir inspirée parce que je n'ai jamais laissé autant de commentaires je crois héhé. Et je me suis retenue. Ceux qui me connaissent vont dire que c'est parce que je suis une bibite à politique mais pourtant, je crois que c'est autre chose.

On apprend beaucoup de chose sur un bloggueur en lisant ses textes. Avec tout ce que j'ai dis jusqu'à maintenant, je crois que n'importe qui avec un peu de volonté pourrait me trouver héhé. Donc, je termine cette lecture, d'une femme qui a eu et a une vie dont j'aurais pu rêver à un certain moment de la mienne. Un type de vie sur lequel j'ai volontairement mis une croix depuis longtemps mais qui me fascine malgré tout et me fais dire : et si...

J'avais sept ans seulement qu'on me disait d'aller en droit ou en politique. Jusqu'à l'âge de 17 ans, j'étais convaincue de ne jamais avoir d'enfant. Ou d'en avoir un seul, par insémination artificielle, vers la fin de la trentaine (j'ai toujours eu des idées très arrêtées hihi). À 17 ans, en première année de cégep, alors que je réalisais que la médecine ne serait pas pour moi (j'ai effectivement caressé cette idée et j'avais ce qu'il fallait mais...), quelque chose a changé. Appelez ça les hormones ou ce que vous voulez, je me suis mis à aspirer à la famille, à la vie à la campagne, au quotidien lent et paisible. Pourtant, tout ce que je suis entrait et entre toujours en contradiction avec cette idée. Et puis, lentement mais sûrement, je me prépare une vie.

Je sais maintenant que je veux être une jeune mère, une mère de plusieurs enfants. Je sais que je ne suis pas carriériste, tant pis pour la reconnaissance. Je me suis découvert un conscience sociale, de gauche, un tantinet écologique, des idées concernant la consommation responsable (oh je consomme, je consomme.... pas de problème de ce côté). Soudain, la petite fille qui n'avait jamais voulu être une fille ou une femme, pas qu'elle voulait être un garçon non, mais ça ne semblait pas très attirant cette idée de féminité, cette petite fille a pris goût à la condition féminine.

Je suis reconnaissante et fière de ces femmes et de ces hommes qui se sont battus pour que les femmes aient accès aux mêmes privilèges que les hommes. Je considère que ce combat est loin d'être terminé d'ailleurs. Je suis fière de ces femmes qui prennent le pouvoir, qui assument de grandes responsabilité et qui repoussent encore plus loin les limites. Je les admire, je les encourage. Mais je ne veux pas être de celles-là.

De nos jours, c'est comme si ne pas aspirer au succès professionnel, pour une femme, c'était renier ce combat que d'autres ont mené avant nous. Je ne le renie pas, j'en assume pleinement la valeur et je veux le perpétuer à travers mes futurs filles et fils en leur transmettant ces valeurs. Je ne veux pas que mes futures filles aient jamais à s'excuser de leur sexe ou à subir un préjudice à cause de lui.

Merci à toutes pour ce droit au choix, j'espère que la vie me permettra, à travers les enfants que j'aurai et ceux des autres auxquels j'enseignerai, de toujours faire progresser les mentalités, à ma façon.

p.s. c'est ben niaiseux ça! J'ai laissé ce message là en stand-by et même si je le post à 17h, il me marque 11h39. Fi de tout cela, j'exige de la transparence. IL EST 17H!!

jeudi 16 août 2007

Il est 23h16

Ouais! Pis je suis allée voir le chiro cet après-midi, pour la première fois depuis genre deux ans. Pis ce chiro là, il est bon, mais ça me travaille pendant presque 24h de temps. Ce fut une petite journée morne. J'ai un quotidien moi aussi vous savez : lavage (avec mes ultra super dooper supra méga cool nouvelles laveuses/sécheuses), épicerie, tivi, etc.

Je commenterais bien l'actualité mais c'est trop pis pas assez en même temps. Il y a la petite Cédrika dont l'histoire me fait complètement freaker (je veux même pas me mettre à la place de ses parents...), il y a la saga du PQ (j'ai mal à mon Parti!), il y a les inutilités incroyables que s'échangent Super Mario et notre cher PM dont on a TELLEMENT pas honte, bref, un été relax.

Sur ce, il est 23h18 pis je travaille demain matin. C'est l'International de musique folk en fin de semaine dans la Cap Nat les petits, pleins de bons shows à ne pas manquer! J'y serai, venez me dire salut (je serai la fille avec des jeans pis un Élu au bout du bras).

Bonne nuit!

mercredi 15 août 2007

Riiiiiichaaaaaard!

Je ne vous ai encore jamais parlé de Richard. Mais aujourd'hui, je dois le faire, pour une raison toute simple: je m'ennnnuiiiiie de Richaaaard! L'Élu aussi d'ailleurs (en fait, je suis pas mal certaine qu'il le pleure en cachette une fois de temps en temps). Mais qui est ce Richard?

À nos début, à moi et l'Élu, nous n'habitions pas encore sous le même toit (nonononon). Donc, pour que l'Élu puisse boucler, il lui fallait un/une coloc. Sa très cool ex-copine avait emprunté la petite chambre pour l'été mais elle devait quitter pour la grand-ville-qui-pue en septembre dernier. Donc, l'Élu, comme une bonne petite fourmi préventive, avait trouvé une p'tite française sur internet. Une p'tite française qui avait supposément voyagé et vu du monde, comme lui croyait-il. ERREUR! Nous nous sommes retrouvés, pendant tout le mois de septembre, avec une petite chose fragile, chialeuse, précieuse, qui n'avait pas cru bon de s'amener ni manteau d'hiver, ni botte (inconscience TOTALE face au climat québécois) et qui, lorsque la glaciale température de septembre (genre 15 degrés) traversait le peu de chair qui recouvrait ses os, s'emmitouflait dans un châaaaale qui avait des air de filet pour pêcher une baleine (comprendre: des trous gros comme des cartes à jouer). Heureusement pour nous, la petite drama-queen au nom Shakespearien a décidé de lever les feutres début octobre (sans payer le loyer bien sûr) après un épisode nocturne troublant, où elle avait eu à faire à un nudiste devant sa fenêtre de chambre (nous vivons au 3e).

Catastrophe pour remplacer Mamoizelle (qui avait migré vers la sécurité des Saules). Après avoir considéré un allemand et une suédoise (imaginez un peu les discussions lol), nous nous entendîmes pour un français un peu bizarre qui arrivait deux jours plus tard, sans avoir trouvé encore de logement (précision: je n'habitais pas encore sur place mais j'avais quand même mon mot à dire, tsé que j'allais laissser l'Élu tout seul avec une ptite suédoise dabord!).

Et arriva Richaaaaard! On a aimé Richaaaard! On aime encore Richaaaard! On a pris des brosses mémorables, on a eu un drôle de noël (drôle dans le sens de ha ha ). On a écouté des milliers de films, on est allé à la cabane à sucre en janvier, on a déliré au Dollo, on a fumé des clopes, etc etc. Et de temps en temps, on trouvait une trace de Richard dans l'appart : des bouchons de bières artistiquement collés sur le mur, une figurine scotchée sur le haut d'une armoire, des cartons de dessins dans le bas des portes, etc. Parce que c'était un artiste notre Rich. Et dans ses dernières semaines avec nous, on jouait une partie interminable de «Trouve l'alpiniste dans l'appart»

Bref, il était cool, il était drôle, il était entêté :), on l'aimait notre Rich, et on s'ennuie de notre Rich.


Reviens-nous Richaaaaaaard!

mardi 14 août 2007

Le petit creux qui rend fou

Dans un billet précédent, je vous avais dit que je vous parlerais un jour de l'hypoglycémie. Pourquoi? Parce que j'en fait de l'hypoglycémie et que ça me complique un peu la vie. Pourquoi je fais de l'hypo? Sais pas, probablement parce que ma mère en fait et que je me suis détruit le système à 16 ans au point de passer à un cheveux de la mono. Un an d'anémie grave à avoir les batteries à terre à chaque règle et à ne manger que des épinards et des crevettes (parce que je déteste les pelules).

Je ne suis pas la mieux placée pour parler d'hypo, c'est pourquoi je vous suggère d'aller faire un tour sur le site de l'Association des hypoglycémiques du Québec. Vous devriez tous jeter un coup d'oeil, parce que la plupart des hypoglycémique ne savent pas qu'ils le sont, parce que plusieurs médecins considèrent qu'il ne s'agit pas d'une maladie. Parce que ça peut être ÇA, le truc qui vous pourrit la vie, qui vous donne l'impression d'être toujours fatigué, toujours déprimé, d'avoir toujours faim, qui vous empêche de dormir, qui amplifie à l'extrême vos sens au point que tout pue, tout est trop fort et tout est trop agaçant.

La solution est simple: une discipline alimentaire tant dans la régularité dans l'heure des repas, la limitation de l'absorption de sucre (autant rafiné que naturel), une rééducation en matière d'alimentation (le Guide canadien, c'est pas dla marde, mais c'est pas loin, financés qu'ils sont par l'industrie céréalière et laitière)

Bonne chance à mes compère hypos! Et pardonnez moi mes sautes d'humeur, mais une étudiante, ça a pas toujours le budget pour manger de façon à contrôller son hypo.

p.s. l'hypoglycémie se cache très souvent derrière l'alcoolisme (parce que l'alcool se transforme en sucre dans l'organisme...)

p.p.s il y a aussi un questionnaire (très peu scientifique selon l'ancienne sondeuse d'opinion en moi) mais qui peut quand même vous éclairer beaucoup si vous croyez être hypoglycémique

lundi 13 août 2007

Au revoir et merci

Je suis triste. Triste parce que je perds quelque chose. Triste parce que quelqu'un de compétent, d'accessible et d'important doit partir. J'espère vraiment que la personne qui lui succédera saura être à la hauteur. Merci et bonne chance!

Immobilisme cervical

Hi!

Compte-rendu de ma vie (parce que je sais à quel point ma vie est papitante et que vous vous mourrez de ne pas avoir eu de mes nouvelles depuis deux-trois jours).

C'était la fête de l'Élu samedi. Il a eu un an de plus. Il a eu une belle journée je pense. On a pas eu de moment de couple mais comme on fête nos noces de papier la fin de semaine prochaine, c'est pas trop grave. Je lui ai acheté un t-shirt du groupe qu'on a vu en show samedi soir et, révélation, l'Élu est encore plus cute quand il se décide à porter autre chose que des couleurs neutres (je le cite: si je porte autre chose que du noir/beige/bleu marin/vert kaki/gris, je vais devenir trop beau pis je vais éclipser tout le monde donc je dois atténuer ma beauté naturelle. Le nouveau t-shirt est bleu poudre et jaune et, oh surprise, WOW!)

sexyyyyyyyy

Autre chose: je souffre. En effet, depuis vendredi midi, un espèce de torticoli/tour de rein mais dans le haut du dos. J'ai donc l'air d'une barbie parce que je me promène les bras pliés et le haut du corps raide (dans la posture là pas dans la silhouette). Cette raideur de mon beau body m'empêche de penser et de fonctionner normalement donc je risque d'être plus intermitente jusqu'à guérison.

p.s. WAAAAAAA j'ai des nouvelles laveuses-sécheuses à chargement frontal ULTRA silencieuse. Je me transforme de plus en plus en future madame au foyer qui trippe sur ses électro-ménagers mais je m'assume entièrement! :)

jeudi 9 août 2007

Ces choses qui me font parler

Les stats. Mea culpa, je n'ai pas arrêté d'aller voir mes stats. C'est pire que la clop ces trucs! Je n'ai pas fumé depuis dimanche dernier et pourtant, incapable de ne pas aller voir ces fichus stats tous les jours. Je ne les comprends pas d'ailleurs, j'essaie de me trouver en essayant les mots-clés avec lesquels les gens sont censé m'avoir trouvé et je ne me trouve même pas. Dernier palmarès des mots-clés menant à Marsouine: avortement, mahjorbidet, henry morgentaller et le toujours aussi populaire nephliseth.

Obsédés du phallus!

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L'actualité. D'ailleurs, M. Lagacé ne nous a pas encore updaté sur son lunch avec Mario le tombeur de ces vaches. La curiosité me tue. Dans un autre registre, il se passe des trucs incroyable en ce moment. Qui a parlé d'un marasme estival dans les nouvelles? Ya la ptite fille disparue (c'est ben trop dramatique, crime perdre mon enfant moi je virerais folle, pis j'en ai même pas encore. Je capoterais juste à perdre mon chien. Sti de vie conne des fois...); Ya tous ces trucs de revendications territoriales de l'Arctique (tètage, on vis tous sur la même planète, le jour où on va considérer le monde sous cet angle là, ça va aller ben mieux); Ya ti clin Charest qui essaye de faire un bon coup avant la rentrée parlementaire pis qui fait rire de lui par le ROC.

Bref, ça brasse! J'suis abonnée au Devoir pis j'aime ça! (ouhhhh j'encourage pas mon employeur... big deal!)

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Sinon ben j'commence à trouver que l'Été me fait rusher. Pas assez de vacances, pas le goût de recommencer l'école (merde j'aurais pu avoir un break entre le bac pis l'autre bac, mais non, faut clancher sinon faut rembourser. anyway, ce programme n'accepte que des finissants et à l'automne seulement. Tataouinage de mes deux)

J'ai fait de la couture hier pour contrer mon down d'hypo. D'ailleurs, demain, je vous parle de l'hypo, cette maladie qui ne me laisse aucun répit et qui me bousille l'existence. Je ne vous dit que ceci: McDo a raison pour une fois, quelqu'un qui a un creux (s'il est hypo) peut VRAIMENT devenir dingue mais leur truc lunch est probablement la pire solution à une fringale.

mercredi 8 août 2007

Tout pour un bon mot

Le billet sur Mario Dumont que je viens tout juste d'envoyer me fait penser à une blague. Je ne suis probablement pas la première à y penser mais ceux qui me connaisse savent que je ne résiste jamais à l'idée de faire une blague, même mauvaise. So, here we go:

«Avez-vous remarqué que la politique québécoise s'est modifiée depuis que le virage à droite (aux feux rouges) est permis?»


hihihihihi

Dîner avec l'Ogre de RDL

Suite à son invitation à souper lancée à la blague, Mario Dumont a pris Pat Lagacé au mot et a accepté son invitation. Ce soir, il s'amène chez Lagacé et ce dernier demande nos questions et suggestions.

J'avais écris un courriel à Patrick où je lui exprimais la peur d'un homme, que j'ai toute ma vie vu courrir après le pouvoir. D'un homme dont les idées me font peur parce que partagées par beaucoup. Dont le démagogisme et le raisonnement populiste qui «pogne» (même auprès de ma propre mère...) entre autre par rapport à l'affirmation de l'identité québécoise (Hérouxville et le crucifix à l'Assemblée nationale, pour ne nommer que ces exemples) me font craindre le pire. Parce que je ne crois pas à l'individualisme, à la philosophie nombriliste, à la mentalité manichéenne ville vs. région. Parce que je veux pour le Québec, pour mes futurs enfants, pour moi même, une société qui a un souci de l'autre, qui freine la voracité des entreprises-monstres, qui refuse les prétentions du privé sur les institutions fondamentales d'une société, qui sont, selon moi et dans mon ordre de priorité, l'éducation et la santé. Qui priorise une économie de marché, le profit à tout prix, le «prendre sans jamais rendre», etc. J'en aurais long à dire sur ma vision d'une société égalitaire, sensible, ouverte, compréhensive et pacifiste.

Mais à Mario Dumont, je ne saurais pas quoi dire. Et si je devais le recevoir à souper, je ne lui parlerais probablement pas de politique. En fait, je voudrais connaître cet homme et les valeurs qu'il inculque à ses enfants. Si elles sont ce que je crois (partage, égalité, respect, souci de l'autre, ne pas faire aux autres ce que l'on ne veut pas se faire faire, confiance, ouverture, gentillesse, etc.), je lui dirais, avant qu'il quitte, une seule phrase, à laquelle je ne voudrais pas de réponse : «M. Dumont, les valeurs que vous enseignez à vos enfants pour la cour d'école, ne seraient-elle pas valables pour le projet de société que vous proposez aux Québécois?»

mardi 7 août 2007

Sur la route

Non! Je ne vous parlerai pas de Jack Kerouac. L'Élu n'a pas fini de le lire et , au rythme où il va, je crois qu'il vous faudra attendre un bail avant de connaître mon appréciation de ce bon vieux Jack.

En fait, je me promène aujourd'hui. Sur la blogosphère je roullllllle. Avez vous déjà constaté le potentiel arachnéen des blogs? Il suffit d'en trouver un qu'on aime, de se fier sur le bon goût du bloggueur pour aller visiter ses liens vers d'autres bloggueurs, d'en trouver encore là plusieurs autres qui nous accrochent et, de fils d'araignés en pattes d'araignés, de trouver un potentiel de lecture infini!

Mes découvertes de la journée: Les carnets d'un père digne dingue, in-digne successeur, et quelques com-pairs insulaires (la taille de l'île change beaucoup le contexte mais c'est toujours intéressant) que vous trouverez dans la blogoliste. J'ai épluché tout le papa aujourd'hui, je me garde les îlots pour demain.

Il fait soleil aujourd'hui donc je n'en dirai pas plus.

.... fuck on est rendu au 7 août... DÉJÀ!

p.s.
ok, juste parce que vous êtes fins, je vous renvoie à ce billet de Biscuit Vio qui, ma foi, m'a presque fait pisser dans mon froc! That's some piece of advice!

lundi 6 août 2007

Top 7

Après plusieurs procrastination, je me suis finalement décidée à me renseigner un peu sur les écoles de la région en prévision du choix pour mon stage de l'automne. Seulement 13 établissement dans la Capitale-Nationale, 38 dans la région de Québec. J'espère VRAIMENT être pigé tôt lol. Je me suis fait un top 7 selon différents critères. Je ne voulais absolument pas d'une école privée, j'y suis allé en fonction de la proximité, de l'info sur les sites web et du Palmarès des écoles 2006 (beaucoup décrié, je sais, mais faut bien que je me fie sur quelque chose, je suis jamais allée à l'école secondaire à Québec moi). Bref, gros casse-tête. Pour ceux d'entre-vous qui êtes allés à l'école dans la région de Québec, j'aimerais savoir quelles écoles vous avez fréquenté et comment vous avez trouvé l'expérience, du point de vue de l'enseignement et de l'ambiance. Quelle cote sur 10 donneriez-vous à votre école secondaire?

Esprit libre

Au risque de me faire trucider par les incorruptibles vénérateurs du Soleil, je dis : Yé! Une journée de pluie!

Enfin une journée où je pourrai me taper des films et des épisodes sans culpabiliser de ne pas être dehors à profiter de ce trop court été. Enfin une soirée où je ne me sentirai pas cheap d’envoyer l’Élu tout seul promener le chien (parce que je suis une grosse patate et j’en ai les formes héhé) parce qu’il pleut et qu’on ne promène pas le chien quand il pleut. (Fait complètement absurde, j’adore promener ce chien sous la pluie. J’ai l’esprit de contradiction, que voulez-vous!) En plus, l’appart est ULTRA propre. Un peu plus pis on serait rendu à épousseter! J’époussette jamais avant que je puisse écrire mon nom dans la poussière, trop vache. Donc pas besoin de profiter du mauvais temps pour faire du ménage, pis pas de lavage non plus, on peut pas étendre le linge. Quelle journée magnifique!

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C’est la fête de l’Élu la semaine prochaine. Techniquement, je ne suis pas censée lui faire de cadeau, parce que, et c’était décidé dès notre première semaine en tant que couple, il y a de ça un an moins deux semaines, nous nous sommes faits le cadeau d’un barbecue. Mais je veux lui trouver un p’ti truc pas cher mais VRAIMENT cool… bombardez-moi de vos idées et je vous en reparlerai après l’important anniversaire (l’Élu lit ce blogue donc je ne pourrai tout de même pas vendre la mèche)

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Avez-vous remarqué à quel point mes titres n'ont souvent que peu de lien avec le contenu de mes billets? Juste pour vous dire, c'est voulu.

vendredi 3 août 2007

The metamorphose (suite)

En passant, si vous avez des suggestions de lecture que je pourrais inclure dans mes découvertes, lâchez-vous lousse pis je vous en redonnerai des nouvelles.

Moi je parle bilingue

Hier soir, après une journée écrasante, suffocante, étouffante, l'Élu et moi revinrent de chez les beaux-parents, où nous avions profité de la piscine et de la compagnie d'un oncle surprise. Trop fatigués pour faire quoi que ce soit, nous nous sommes installés devant les téléviseurs (pas le même, on n'a pas les mêmes goûts télévisuels). Je suis donc dans mon lit, avec 2 ventilateurs qui me brouent le toupet, en écoutant Futurama à Télétoon. Soudain, une pub de McDo. Je ne m'en rend pas compte sur le moment mais après 4 ou 5 secondes je me dis : «Ben voyons! Elle est en anglais cette pub!» J'attends encore, au cas où ce serait voulu, dans le style des annonces de Viagra, mais non, l'image d'un burger douteux remplace les acteurs et tout est écrit en anglais. Je vérifie avec mon trucs voir si la télé a pas changé de poste toute seule (ça arrive avec ExpressVu quand on oublie qu'on a programmé autre chose) mais à l'heure et quart, ça me surprenait. Mais non, c'était bien Télétoon. La pub s'achève avec le «I'm lovin it» de McDo et est suivi par une bonne vieille pub québécoise de je sais pu trop quoi.

HONTE! Sortez la loi 101!

Il doit y avoir des kids un peu partout au Québec qui n'ont toujours pas compris ce qui s'était passé....

jeudi 2 août 2007

The metamorphose

Je me suis transformée en rat(e?). En effet, depuis maintenant une dizaine de jour, j'ai retrouvé une forme que j'avais négligé depuis quelques temps : la rate de bibliothèque (à ne pas confondre avec l'organe). Vous vous souvenez de ce que j'ai dit à propos de mon album de finissant? Bon bien c'est presque vrai. En fait, je suis une droguée. C'est pour ça que je dois limiter mes phases d'addiction. Quand je plonge, je ne remonte pas souvent. L'Élu a même parfois piqué des crises de jalousie (jaloux d'un livre, non mais! moi je suis jalouse de sa guitare, mais une guitare, quand tu regardes ça comme il faut, ça a presque les courbes d'une femme).

Donc, l'Élu m'a prêté L'Attentat, de Yasmina Khadra. Excellent, je le recommande d'ailleurs. Et, bien sûr, ce premier péché en a entraîné un autre. J'ai fini l'Attentat en une seule journée (dimanche) et j'en voulais encore. Donc, lundi, je suis allé fureté chez Pantoute Basse-ville. Ma nouvelle idée était la suivante: je vais dans une librairie, sans aucune idée de base, et je fais le tour de la section Littérature étrangère. J'achète un roman qui m'accroche, soit parce que l'auter est familier ou que le titre m'inspire. J'ai le droit de lire la quatrième de couverture mais pas l'intérieur du livre. Une seule restriction: je ne peux acheter deux fois le même auteur sauf dans le cas d'une suite.

Donc, lundi, je suis allé à la pêche. Ma première prise fut : La servante écarlate, de Margaret Atwood. MAGISTRAL. J'ai adoré. L'histoire est complexe, l'information est révélée au compte goutte, par moment on oscille entre la réalité (du livre) et l'imaginaire de la narratrice/héroïne, la finale nous laisse sur notre faim (salope!!!) et le mélange des genre est à couper le souffle.

Forte de ce succès, je retournai chez Pantoute ce midi. Je craignais toutefois de ne pas pouvoir répéter l'exploit. Je suis donc ressorti avec La fiancée de l'Ogre, roman historique d'Henri Troyat. Je n'en suis encore qu'aux premières pages mais je sens que l'Élu va devoir se rabattre sur sa maîtresse encore pendant quelques jours...

mercredi 1 août 2007

Impertinence

Vous savez, parfois, ce blogue me fait le même effet que l'église. Quand je vais à l'église, c'est immanquable, j'ai un fou rire. Encore pire quand je sers la messe (pas de commentaires, je viens d'une p'tite place) et qu'un de mes oncles stupides me fait des grimaces (genre pendant l'enterrement de mon grand-père, leur propre père!!!!).

J'ai parfois envie d'écrire ici des obscénités burlesques. Des choses complètement puériles, adolescentes style pipi-caca-poil. Je me contrôle, bien entendu, mais je ne peux nier ces fulgurantes poussées de stupidité. Suis-je normale? D'où vient cette irrascible envie de faire quelque chose de totalement déplacé?

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Sans transition (Bernard Derome, here I come), la saga de mon escalier postérieur (arrière) se termine enfin. Les ptis bums en charge de sa reconstruction, amis des bums/dealers du RDC, ont tchoké sur la job et laissé mon proprio en plan avec une galerie à moitié complétée. Il a donc réussi à faire en une journée ce qu'eux n'ont pas fait pendant 2 semaines : me faire un escalier arrière. Gloire à toi ô dieu des marshmallow! Je vais enfin pouvoir envoyer le chien pisser dans la ruelle à nouveau.

À ce sujet, voici l'histoire de ce qui est arrivé ce matin, pendant que l'Élu allait faire faire ses besoins matinaux à Naslun. J'ai encore mes doutes sur la véracité de la chose mais bon.

Un petit mercredi matin d'août, un petit chien noir descend à tout vitesse du troisième étage, suivi par un homme qui peine à le rattraper. Enjoué et vif, le petit chien, qui aime tout le monde sans comprendre que tout le monde ne l'aime pas nécessairement, profite d'une porte de voiture ouverte pour se hisser sur les genoux d'un Gros gars tatoué. Le Gros gars tatoué, ébahi, n'a pas le temps de réagir. L'Élu non plus, il n'est pas encore arrivé au bas des marches (l'action a duré environ 8 secondes jusqu'à maintenant). Soudain, un cri TABARNA* (ouhhhh quelle censure!). L'Élu atteri sur le trottoir, trop tard. "YÉ ENTRAIN DE ME PISSER DESSUS!". Hé oui! Naslun, le chien qui ne contrôle ni ses émotions, ni sa vessie, lichait la face du Gros gars tatoué en déversant son pipi comme un pompier sur un feu de joie. Estomaqué, l'Élu remonte en vitesse. Il attrape un produit nettoyant et une guenille et redescend offrir un nettoyage au Gros gars tatouté. Celui-ci, encore sous le choc j'imagine, refuse en s'essuyant avec son gilet, qu'il donne à une jeune donzelle (très peu pucelle j'imagine) sur le siège arrière. L'Élu remonte en haut avec son chien incontinent pour ensuite passer dix minutes à convaincre une Marsouine toute endormie qu'il ne la mène pas en bateau en lui racontant l'épisode.

FIN

... j'ai mes doutes ...