lundi 16 avril 2007

Vendredi 13? rien comparé au lundi 16

Journée de @%$/!

Quand on parle des pires journées de notre vies, celle-là mériterait d'être notée dans les annales. Je commence ma journée tout doucement vers les 7h am. Rendez-vous chez le dentiste prévu et check-up au garage pour ma voiture. Le tout dans ma région natale, à 1h de Québec.

1ère mauvaise surprise : tempête dehors! Non mais on est en avril là come on! un peu de sérieux svp. Tout va bien sur la route jusqu'aux "caps". Les "caps" mes amis, c'est la place où quand il fait beau, il fait beau partout parce que c'est rare en titi qu'il fait beau dans les "caps". Bref, dla slush, dla neige, ma suspension a l'air de vouloir prendre le champ, je deviens convaincue de mourir dans l'heure. Heureusement, j'avais encore mes pneus d'hivers (faut que j'achète des pneus d'été, c'est pas dla prudence c'est être cassé).

Chez le dentiste ça va bien. Arrive au garage, une heure à l'avance. J'appelle Visa en attendant pour m'assurer d'avoir du lousse au cas où la réparation coût cher. J'me fais engueuler par une Mme Therrien parce que j'ai dépassé ma limite de 200$ (non mais si ils mettent une limite, pourquoi ils nous laissent la dépasser hein?????), alors que 2 mois plus tôt j'avais fait baisser la même limite de 500$! Logique? non.

Je raccroche avec l'agente de recouvrement en montée de lait pour me faire dire que mon auto nécessite 3 heures de réparation pour la jolie somme de 700$! La journée s'améliore (sarcastique). J'avais un cours à Québec le soir même, appelle la prof pour lui dire que j'y serai pas, appele L'Élu pour qu'il vire de l'argent pour payer les réparations, appele ma chum pour lui dire qu'on repousse la séance d'étude (parce que j'ai un examen moi demain! en plus). À 14h, avec la conviction qu'il y a quelqu'un en haut qui me déteste, je me prépare à payer la madame du concessionnaire et d'enfin repartir vers Québec pour essayer de remettre ma journée sur les rails. Au moment où ma pauvre carte de crédit s'apprêtait à glisser dans le terminal, panne de courant! L'électricité revient, la machine fait une crise d'épilepsie et dix minutes plus tard, lors de la seconde tentative.... AUTRE PANNE DE COURANT. Ça y est, c'est la pire journée de ma vie.

Je finis par reprendre le chemin de Québec, la route est fermée aux poids lourds, les charrues sont "parkées" au début de la route à attendre que la neige finisse, parce que NONNNNNNNN les charrues vont pas faire le chemin 3 fois, on attend. J'me retrouve dans le milieu de nulle part, un pied de neige sous mes roues, des voitures qui zig zaguent en dérapant dans l'autre sens, encore une fois convaincue que je vais mourir dans l'heure.

J'ai réussi à survivre, témoin de plusieurs sorties de route. Une armée de voiture de police attendent à la fin de la route impraticable pour répondre aux appels d'urgence. En choc nerveux (ou presque), délesté de plusieurs centaines de dollars, épuisée et pessimiste, j'arrive à la maison, je me bourre de sucre à la crème pour me remonter le moral et je me fais couler un bain en me disant que l'étude attendra.

La morale de cette histoire: quand vous vous levez le matin pis que c'est laid dehors, restez donc chez vous!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Toujours en train de se plaindre...

Tu parles d'une idée aussi, de prendre la route aujourd'hui!! La prochaine fois, abstiens toi, parce que moi, là... ben... j'tiens à toi!!

Alors me voilà devenue ta 1ère lectrice officielle ("L'Élu" ne compte pas lui), et je suis bien contente que tu te sois décidée à nous partager tes textes. :) Même si je trouve que ton preset est dur à lire, mais ça, c'est mon problème ;)