mercredi 23 avril 2008

L'appel de la nature

Depuis quelques jours que j'erre sans but sur mon petit bout de blogue, n'ayant rien à dire et rien à écrire, cherchant l'inspiration en vain. Je profite de ma petite vie tranquille, du retour du beau temps. Je me dis que l'absence (pour une fois) de rebondissements spectaculaires dans mon existence ne peut que m'être salutaire. Et pourtant...

Pourtant je vous mens et je me mens à moi-même. La vérité, c'est que la rage d'écrire me revient. Non pas celle de vous écrire de jolis petits billets spirituels et amusants (du moins je me plais à les imaginer ainsi) mais bien celle d'un grand projet que je caresse, celui d'avoir un jour, un livre bien à moi, plein de mots et d'histoires que j'aurai miraculeusement su agencer pour leur donner vie. J'attends, depuis plusieurs années déjà, d'avoir vécu, d'avoir lu, suffisamment du moins pour qu'une histoire naisse dans ma tête et s'y installe. Je croyais bien ne pas pouvoir écrire quoi que ce soit de valable avant au moins quarante ans, sinon plus. Mais voilà, il y a maintenant près d'un an, j'ai écris quatre petites pages, un soir d'insomnie. Quatre petites pages qui en ont donné quatre autres. Et depuis, une histoire existe dans ma tête, une histoire qui évolue, qui change, qui se construit. Un épopée féminine, intergénérationnelle, historique, amoureuse, introspective. Et je constate aujourd'hui que ce que je croyais être un simple début d'idée, il y a quelque mois, a maintenant sa propre vie dans mon inconscient. Et plus le temps passe, plus il me tarde de la continuer, de l'améliorer, de pouvoir l'amener à son dénouement. Peut-être que ça me prendra un an, cinq, dix ou même vingt ans pour qu'elle voit enfin le jour. Mais aujourd'hui, je réalise que mon histoire sans titre accapare tout mon imaginaire, en laissant bien peu pour nourrir mes billets.

C'est pourquoi je vous néglige, me complaisant dans les joies de mon imaginaire, dans le confort de ma routine, dans les bras chauds de mon amoureux, dans l'expectative de mon fol espoir. J'espère que vous saurez me pardonner :)

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Bon, c'est pas que je m'inquiète, là, mais enfin...