vendredi 18 janvier 2008

La dépendance

Je me sens en panne aujourd'hui alors que je voudrais bien vous entertainer mais que mon cerveau ne répond pas. Depuis le début de la semaine, je suis retombée à mes anciennes amours: la sci-fi. Il n'est plus nécessaire de préciser ici ma nature de geek. Heureusement, je n'en suis pas encore au point de hanter les conventions et autres. Donc, je me retape la 9e et 10e saison de Stargate SG-1, question de me remettre dans le bain en attendant le premier de deux films, prévu pour mars, qui mettront un point final à toute la saga. J'ai également entamé le spin-off qui devait, au départ sonner le glas de SG-1 il y a 3 ans, Stargate Atlantis.

Tous ces détails inintéressants au néophyte pour vous parler de ceci: j'ai un petit problème de dépendance avec l'imaginaire. Lire un livre ou écouter un film qui se suffit en soi, ça me va. Mais en fait, je me jette avec avidité dans tout univers qui se prolonge en série. Le seigneur des anneaux, les livres de Kathy Reichs, les téléséries à la Sex and the City, Cashemere Mafia, Invincibles, Minuit le soir, Sophie Paquin, etc. et, enfin, les séries de science fiction, qui ont leur mythologie bien à elles. J'aime me plonger dans un autre univers, me perdre à travers l'identité des personnages. Toutefois, je deviens incontrôlable. C'est la même chose avec les jeux vidéos d'aventure. Je ne peux absolument pas m'en détacher avant la fin.

J'y passe des jours entiers, je traîne livre ou portable dans le bain, sur la table à manger, même dans le lit! Décrocher me demande une immense volonté. Dès que j'ai un instant de libre, j'y retourne. Je croyais que c'était une fuite de ma réalité mais je me rends compte que c'est plus que ça. Voyez-vous, enfant, le rejet dont j'étais victime m'a amenée à vivre dans ma tête, à vivre à travers mon imaginaire. Les livres ont été la première source de mes fabulations, ensuite la télé et les films. Au point où parfois, la réalité et l'imaginaire se confondaient. Je crois que dès ce moment, j'ai développé un genre de dépendance à l'imaginaire. J'ai besoin de cette stimulation mais, à la fois, je n'ai aucun contrôle. Seule la fin de l'histoire peut mettre fin à ma consommation.

Un jour peut-être, je formerai un groupe de soutien à ce sujet héhé

2 commentaires:

Le professeur masqué a dit...

As-tu des cartes de membre? Moi, je me réfugiais dans les univers de Zola, de Stendhal, de Balzac... Ma tante me disait: «Quand tu étais jeune, tu avais toujours la tête dans un livre.» Comment lui dire que je fuyais?

La Marsouine a dit...

Personnellement, c'était la comtesse de Ségur, Alexandre Dumas, les livres dont vous êtes le héros et les Archies. Ma mère rencontrait des gens à l'épicerie qui éclatait de rire en lui racontant m'avoir vue aller prendre l'autobus, marcher mon petit chemin jusqu'à la route principale, sans lever les yeux de mon livre, rectifiant le tir quand il y avait un obstacle (genre un banc de neige) sans JAMAIS arrêter de lire.

Je vais travailler sur les cartes de membres j'pense bien héhé