vendredi 14 mars 2008

Le scandale de l'échalotte

Avouez que ça ferait un beau titre de livre hein? «Le scandale de l'échalotte», une histoire de meurtre, de trahison et de lubricité! Mais non mais non. Je vous parle vraiment d'échalotte!!!!

Pourquoi? me demanderez-vous, tentant de fuir mais en étant incapable, ma verve et mon verbe vous clouant sur place et vous hypnotisant, faisant de vous mes esclaves soumis et repentant (de quoi? on s'en balance!).

Parce que, j'ai constaté que beaucoup de blogguiste (j'ai le goût d'inventer des mots) donnent souvent, parfois ou rarement des recettes. Chose que je n'ai jamais fait. J'ai donc décidé de le faire. Mais pour le faire, faut que je vous raconte «de quoi».

Quand j'ai rencontré l'Élu, l'échalotte, pour moi, était et avait toujours été ce truc qui ressemble à un mini poireau que ma mère fait pousser dans le jardin ou qu'on achète à l'épicerie. J'avais bien entendu parler (vaguement) d'une échalotte grise, mais ça ne me taraudait pas outre mesure. Je suis une mangeuse d'ail et d'oignon moi (oignon que les partisans d'un nouvel orthographe phonétique veulent transformer en onion). Donc, j'utilisais souvent ces choses que j'appelais échalottes.

Mais là, vla ti pas qu'arrive l'Élu sur ses grands chevaux grimpés dans les rideaux. «Non, non c'est pas des échalottes ça!», qu'y dit. Je lui fais une face interloquée et je lui réponds «Mais de quosséske tu parles ti gars? C'est ben manque des échalottes, staffaire!». Et nous continuâmes on and on ainsi pendant des heures. Jusqu'au jour où. À l'épicerie. L'Élu, de son sobriquet auto proclamé donc peu démocratique mais nous l'appelerons l'Élu quand même, tombe sur un paquet d'ÉCHALOTTES françaises. Glorieux, fringant de sa victoire sur la Femme-ayant-rarement-tort (moi), il saisit d'un geste vif et vigoureux le paquet d'ÉCHALOTTES françaises et, cherchant des yeux la dame de son coeur qui marsouinait entre les allées, il vint se planter devant elle (moi, juste pour être sûre que vous suivez) et brandit haut et fort l'objet tant convoité et me dis : «AH AH! J'avais raison. C'est ÇA des ÉCHALOTTES.»

Dix minutes plus tard, une fois qu'il eut achevé sa danse de la victoire (qui implique contorsions et cabrioles dont les scientifiques cherchent encore la provenance), nous repartîmes pour la maison, moi plus savante et lui avec un ego de deux tailles plus grandes.

Voici donc comment j'ai découvert les VRAIES échalottes. Je vous présente donc ici une recette qui n'est pas la mienne mais que j'aime beaucoup.

Vinaigrette aux échalottes telle que reproduite au pif après avoir goûté celle du beau-frère:

  • - Vinaigre balsamique
  • - Huile d'olive
  • - Échalottes françaises

Verser dans un contenant de votre choix une quantité approximativement égale de vinaigre balsamique et d'huile d'olive (ajuste les proportions au goût). Ajouter des échalottes hachées, pas trop sinon ça devient trop dense, mais au goût quand même. Ajoutez du sel si vous voulez, je recommande le sel aux herbes Herbamare, qui a remplacé, du moins dans ma cuisine, toute autre forme de sel SAUF pour les frites.

Verser sur une salade de votre choix (j'vais quand même pas devoir vous dire comment faire la salade là?????).


Fin

Comme vous pouvez le constater, je cuisine comme j'écris, c'est-à-dire sans suivre un cadre établi et en y allant pas mal comme ça vient. Des fois ça fait dur, d'autre fois c'est étonnament délicieux (je cuisine vraiment bien en passant lol)

Sur ce, bon week-end!

2 commentaires:

Moukmouk a dit...

Et ce que tu appelais échalote sais-tu le nom? ( remplace cet espace par deux ou trois page d'un bouquin que tu aimes bien, histoire de te faire languir un peu) Donc nous disons: de la ciboule, dont je suis sur tu connais aussi la version mini sous le nom de ciboulette.

ce qui nous permet maintenant de dire : ciboule qu'ya d'la neige stannée.

La Marsouine a dit...

En fait, il s'agit tout simplement d'oignons verts.