lundi 17 mars 2008

Toutes sortes de machines (billet 3X)

Bon début de semaines, chers liseux.

Un lundi ensoleillé, du moins à Québec Cité, et un lundi où l'on règle les dossiers. Voyez-vous, la semaine dernière, je vendais ma voiture. Mais pourquoi? Bien que celle-ci fut la première, les voitures ont de commun avec les hommes que le premier amour dure rarement toute une vie (en fait, je ne connaît pas de cas de voiture qui a présenté un tel exploit de longévité mais, couvrons nos arrières). Ainsi, j'avais l'opportunité de racheter la voiture de location d'une connaissance, la même personne de qui j'avais acheté mon auto actuelle, il y a quatre ans. Après moult calculs, tergiversations, rebondissements, complot (j'en suis convaincue) de la part d'un concessionnaire Nissan (le BOSS en fait) qui a «par hasard» croisé ma route pour m'offrir un deal sans égal sur une Versa que je convoite en secret depuis des mois, nous avons finalement décidé de garder la voiture qui m'est fidèle depuis plusieurs années. Je l'ai fait nettoyer, j'ai fait changé le pare-brise (qui avait craqué après six mois de vie commune) et je lui ai acheté des enjoliveurs cheaps au Canadian Tire (prononcer ka-na-di-ant - ti-re en français). Ma petite Mazda brille donc en ce moment, de son noir sale de deux jours, dans un parking gouvernemental de la ville de Québec. Et elle partagera nos routes pour la vie ou jusqu'à ce que j'aie les moyens de m'acheter une auto neuve dont je pourrai ENFIN choisir la boîte de vitesse et retourner à mes premières amours «à la clotch».

Parlant de bras de vitesse, suite à ces petits aléas avec LA machine la plus grosse et la plus dispendieuse de mon existence, laissez moi vous parler de la machine qui fait partie de ma vie depuis hier soir. Petite machine qui m'a d'ailleurs coûté plus cher que le nouveau pare-brise de l'autre. Messieurs, si vous êtes délicats et prudes, c'est ici que nous nous quittons. Sinon, mordez dans un morceau de bois, ça va passer.

Mon nouvel ami Raine (diminutif de Rainbow Beam, de son nom complet et aussi un hommage au magnifique chanteur d'Our Lady Peace) est entré dans ma vie un peu par hasard, même si j'envisageais depuis quelques temps d'élargir ma culture à sa race. Samedi dernier, une amie de l'Élu enceinte jusqu'aux oreilles (qui n'est peut-être plus enceinte au moment où j'écris ces lignes) m'a proposé de l'accompagner à une soirée Fantasia, qui avait lieu hier soir chez une autre amie de l'Élu, elle-aussi enceinte mais jusqu'aux coudes seulement. Mon bras a dû subir un peu de torsion avant que j'accepte. Je n'avais aucune idée à quoi m'attendre et je craignais que la soirée devienne une version hardcore d'une gang de filles aux danseurs. Toutefois, je le confesse mesdames, n'ayant jamais utilisé l'instrument qui, paraît-il, fait le bonheur de plusieurs femmes sur cette terre, la curiosité l'emporta. Je me retrouvai donc, assise en indien dans une immense chaise en osier au coussin fugueur, à sentir, toucher et goûter crèmes, poudres et huiles, aux vertus toutes plus lubriques (j'adore ce mot, je ne sais pas pourquoi) les unes que les autres. Je surfai sur ces divers produits, mon regard inexorablement attiré vers ces idoles en glue qui trônait sur la table et qui nous fûment présentés en dernier. Portant des noms coquins ou évocateurs : le Kangourou rose, le Charmeur, le Rainbow Beam et sa version boostée, le Rainbow Beam G Point. J'étais subjuguée et éblouie. Tant de variété! Mais, me demandais-je, sont-ils à la hauteur de leurs promesses?

Je m'en fut donc, après la démonstration Tupperware, rencontrer notre jeune représentante (22 ans, deux enfants, la «zone» n'a plus aucun secret pour elle). Je reparti avec le Dolfinger (!!!!) et le Rainbow Beam (qui fait de la lumière, je n'ai aucune idée dans quel but). M'en servirai-je un jour? Je n'en sais rien encore. Je suis convaincue que je me trouverais complètement stupide toute seule dans mon lit avec un truc qui vibre, qui fait un drôle de bruit et qui a une ambiance disco intégrée. Surtout qu'une petite partie de moi est convaincue depuis longtemps que ma vie est filmée, à la Truman Show, chaque instant de ma vie. Mais je me dis que le jour où je serai prête, Raine ne sera qu'à une extension de coude de ma portée...

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Moi, tout ce que j'en dis, c'est qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, à piles ou à la mitaine, seul(e) ou en duo! Après tout, on ne nous a pas munis d'une boîte à chatouilles pour ne pas s'en servir, hein? ;-))

La Marsouine a dit...

Boîte à chatouille? j'aime don ben ça!!!!


Comme j'ai dit, à ce sujet à un collègue l'autre jour, en blaguant: «Continue de te pratiquer, tu vas finir par l'avoir!»

Anonyme a dit...

Oui, j'aurais même dû (je n'y ai pensé qu'après) la qualifier de fabuleuse boîte à chatouilles! :-0))