jeudi 18 octobre 2007

Bouilli perdu

Vous savez, des fois, on pose quelque chose à un endroit en se disant que c'est un plan pour l'oublier là. Inévitablement, on finit par l'oublier. J'ai oublié ma boîte à lunch au resto ce matin. Gêeeeenant! :) Dedans, un plat du bouilli que j'ai fait hier. Un vif succès d'ailleurs, ce bouilli. Ma mère est venu souper et c'est son plat favori. La semaine dernière, ma première expérience de poulet chasseur m'a appris aussi que c'était le plat préféré de l'Élu (?????? un an et je ne savais pas ça????). Celui-ci m'a vertement reproché, à cet effet, d'inviter les gens dont c'est le mets préféré lorsque j'essaye une nouvelle recette. Je l'ai envoyé balader.

Sur un autre sujet, merci à tous pour les conseils/encouragements/bonnes intentions suite au billet précédent. J'ai rencontré la psychologue ce matin qui a été aussi un peu troublée par les mots du médecin mais semble-t-il que les prescriptions sont grandement en deça du diagnostic. Bref, il s'agit en fait de pilules pour m'aider à dormir et à prendre en cas d'attaque de panique. J'aurais bien aimé des explications aussi claires hier. Remarquez que maintenant, les docteurs nous fourguent une prescription et c'est le pharmacien qui nous explique les détails. Mais rassurez-vous, je vois ma doc habituelle dans peu de temps et elle n'aime pas plus les pilules que moi. Je me fierai donc à ses conseils.

En dehors de ça, la rencontre de ce matin a fait beaucoup de bien. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer en mots mais il se passe des choses dans ma tête. On verra bien où ça mène.

Je vous rassure tout de suite cependant. Je n'ai pas l'intention de poursuivre dans la tendance journal intime que ce blog a emprunté depuis une semaine. L'ouragan qui a secoué mon quotidien a nécessité que j'exploite mes billets comme d'une soupape pour éviter l'explosion. Mais j'ai la ferme intention d'en revenir à mes anciennes amours soit les péripéties du 320 (Marsouine, Élu et Naslun) et, comme je ne peux plus critiquer les cours en enseignement, je vais peut-être même me mettre à la politique...

4 commentaires:

A.B. a dit...

Commentaire Safwan s'énerve avec Freud
Bah! Moi, je dis que la pulsion de l'écriture intime va revenir te travailler. Question de catharsis, peut-être... À mon avis, le fait que tu mentionnes que ça ne continuera pas révèle que tu n'aimes peut-être pas te dévoiler comme ça, mais que tu as peut-être inconsciemment envie, voire même besoin de poursuivre. On verra! En tout cas, c'est plaisant à lire :o)

La Marsouine a dit...

Si Freud avait à faire ma psychanalyse, il dirait probablement que mon inconscient est bloqué à la phase phalique ce qui expliquerait mon envie immodérer de m'écrier des mots grivois à toutes heures deu jour et dans toutes circonstances. Pis j'irais me faire diagnostiquer un syndrome de la tourette.. nice!

Le professeur masqué a dit...

La tournure intime de ce blogue ne m'embête pas. Elle fait partie de tout l'humain en vous. Nous ne sommes pas unidimensionnels. Alors, assumons-nous!

Anonyme a dit...

Non! Pas la politique! Sinon, c'est la schizo qui te guette! Tu ne veux quand même pas devenir une girouette?
Trève de plaisanterie! Je trouve qu'on a le diagnostique rapido chez les docs des cliniques sans rv... Et puis, je suis bien mal placée pour te reprocher la tournure perso de ton blogue...
Prends une bière à ma santé, kiddo! :-)