vendredi 22 février 2008

«The one that will come to you for a meeting, he's the traitor» - Don Vito Corleone né Andolini

Depuis ma découverte du podcast, j'écoute religieusement ceux de Bazzo.TV (avec un peu de retard plus souvent qu'autrement). Cette semaine, un combat féroce s'y déroulait pour déterminer quel était le meilleur film américain de tous les temps. Louis Champagne a proposé Le Parrain II. (J'écoute en ce moment le podcast d'hier soir, j'imagine que c'est lui qui va gagner contre Annie Hall. Personnellement, la prétention et le narcissisme de Woody Allen m'exaspèrent.) N'ayant jamais vu que de courtes scènes du premier volet et m'étant souvent promis de me taper la trilogie, j'ai profité de l'inspiration pour passer à l'acte. Les réguliers de ce blogue savent que je suis une grande amatrice d'histoires épiques et d'épopées.

Mercredi soir, l'Élu et moi avons, vers 19h, amorcé une première projection, que nous n'avons pu interrompre avant 2h du matin, à la fin du second volet. Toutefois, après ce second épisode, j'étais sceptique. Après avoir terminé le dernier film, hier soir, je reste encore plus surprise du choix de Louis Champagne.

Le premier film est une valse, un tableau théâtral au rythme langoureux et hypnotique. Il est complet en soi et aurait pu ne pas avoir de suite sans problèmes. Digne d'une tragédie grecque! Le second film n'a pris tout son sens qu'au visionnement du troisième chapitre. Je le trouvais froid et rigide, avec la même structure générale mais sans l'impact du premier. Comme pour la plupart des trilogies, le deuxième film sert à développer l'histoire, à assurer une transition, à faire évoluer les personnages. Mais il n'a pas l'impact d'achèvement du second ni le charme fluide du premier. Bref, en ce qui concerne le Parrain, je ne vois que deux options: ne prendre que le premier ou prendre l'oeuvre en entier.

Sinon, j'ai été époustouflée par le panel d'acteurs. Je savais que j'y retrouverais Pacino et Brando, mais de voir Diane Keaton aussi jeune, De Niro dans le second, Andy Garcia dans le troisième (je l'ai toujours trouvé incroyablement séduisant) et, surtout, Robert Duvall (ROBERT DUVALL!!!!!! - Chris Griffin, Family Guy), fut un véritable délice. Il ne s'en fait plus des comme ça aujourd'hui!



Now Playing:

peter hates the godfather video


Bref, ça manquait à ma culture, ne serait-ce que pour les miliers d'allusions et de clichés qui en sont issus. Ça m'a fait un peu le même effet que quand j'ai vu Casablanca pour la première fois («Of all the gin joints in all the towns in all the world, she walks into mine»). Profitant de mon élan, j'ai décidé de voir d'autres films que je veux voir depuis longtemps et que je n'ai jamais vu en entier. Donc, au programme ce week-end: Citizen Kane et Apocalypse Now!

Entrée gratuite, apportez votre popcorn.

Mise à jour: J'ai fini d'écouter le podcasts. Le Parrain II a gagné. Est-ce grâce à l'intervention de Lulu? je ne saurais dire...

7 commentaires:

Anonyme a dit...

Andy Garcia!!!!!!!!!!!! J'ai choisi la couleur de mon divan de cuir en m'imaginant comment il "fitterait" étendu dessus tsé! *ai-je besoin de préciser que l'achat dudit divan est pré-Mammouthesque?*

Anonyme a dit...

Pour compléter ta série: Key Largo. Et Africain Queen. Des must.

Moukmouk a dit...

Pour ma part Apocalypse Now est le plus grand film et je suis prêt à manger touts ceux qui me contrediront.

La Marsouine a dit...

Paraît que l'humain, c'est dur sur l'estomac... :P

Amor Niamor a dit...

Je suis tellement d'accord avec toi pour Le Parrain II. Je préfère de loin le I.

Moukmouk a dit...

Tu as bien raison, les humains sont tellement pollués que ça goute très mauvais, et en plus sont trop gras c'est mauvais pour mon cholestérol.

Crispi et Djo a dit...

Le Parrain, en fait la trilogie, arrive très haut dans mon palmarès personnel...

Un scénario en béton, un cast d'enfer, une diretion artistique hallucinante d'authenticité, des décors à couper le souffle, bref, ça paraît que j'en bave encore lol ?

Crispi