mardi 11 septembre 2007

Call me Mme Élu

Non, je ne me suis pas mariée. Je viens de recevoir un téléphone d'une compagnie qui veut laver mes tapis (on n'en a pas de tapis! Juste du bois franc!). Quand j'ai répondu, une voix a dit : oui, Madame **** ? (**** étant le nom de famille de l'Élu). J'ai du prendre un bon 15 secondes avant de comprendre qu'elle parlait de moi.

Anecdote sans attrait me direz-vous. Je sais, mais ça me permet d'introduire la suite de ce billet, que nous nommerons : «Aboutissements et joies ou comment la vie va mieux». Bref, hier, je suis allé à l'université pour faire ma sélection des dix stages qui me tentaient.... sur un total de dix. Heureusement, j'ai pu les mettre dans un ordre de préférence. En tant que no. 6 du panel, je ne m'attendais guère à obtenir le SEUL et UNIQUE stage en histoire restant. Ô comble de joie! Je l'ai obtenu, dans un poly de Beauport, donc pas très loin, et surtout, en secondaire IV!!! Je ne voulais pas commencer avec des plus jeunes, fouillez moi pourquoi. Seul hic: mon enseignant associé et moi, en plus de partager le même nom de famille, avons relativement le même prénom. Je sens que les jeunes vont avoir du fun.

De plus, ce matin, je suis allé passer une entrevue pour l'emploi dont je parlais dans un billet précédent et tout semble sur la bonne voie. Bref, les choses se remettent en place tranquillement. Il ne me reste qu'à m'auto-botter le derrière pour me mettre à jour dans mes lectures (deuxième semaine, déjà en retard...) Je vous quitte sur une autre anecdote, cette fois pleine de suspense et de rebondissement.

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2:34 du matin. Je me réveille brusquement. L'Élu est debout à côté du lit. Il me regarde et se dirige vers la porte de la chambre en criant : «aie c'est qui qui est là?». Je suis toute endormie et je tente de me réveiller. Je comprends qu'il y a quelqu'un dans l'appart, que l'Élu est entrain d'aller le confronter en boxer, sans même prendre la peine de s'armer, ne serait-ce que d'une brosse à cheveux. Je saute du lit à sa suite (en bobette, pas vraiment plus intelligent). Il me chuchote qu'il a entendu des pas et quelqu'un fouiller et qu'il s'est réfugié probablement dans la petite chambre (bureau). Il ouvre la lumière de la cuisine. Aucun signe que quoi que ce soit ait été déplacé, perplexe, nous nous apprêtons à aller vérifier dans la salle d'ordi quand quelque chose bouge sous la table. Nous nous penchons pour y découvrir.... le gros chat noir qui n'arrête pas de venir sur notre galerie (qui est fermée par une barrière et de la cage à poule afin d'éviter, quand il n'était pas plus gros que la main de l'Élu, que Naslun se pitche en bas du 3e). J'avais remarqué en me réveillant qu'il s'était mis à pleuvoir et ma première pensée avait été: ai-je du linge sur la corde. Le chat, profitant de la fenêtre ouverte du bureau, s'était réfugié à l'intérieur pour éviter la pluie. Dès qu'il se vit découvert, il pris ses pattes à son cou et repartit par où il était venu. Sans que je comprenne ce qui s'était passé, nous sommes retournés nous coucher.

Ce matin, en revenant de faire les courses, le même chat était sur la galerie avant du voisin du 1er et attendait le moment propice pour sauter par LEUR fenêtre... au moins l'heure est plus décente.


3 commentaires:

Anonyme a dit...

Mme *Nom de famille de l'Élu*........

Non mais tu te rends compte que si tu le maries et décide de prendre son nom de famille, on sera COMPLÈTEMENT homonymes...

Tu prends possession de mon frère, et maintenant tu veux mon nom...

Ça fait peur...

Anonyme a dit...

Chère belle-soeur,

pour une fille normalement au courant de tout ce qui se passe dans l'actualité, je crois que cette fois-ci, je vais t'en apprendre une bonne. Dans les dernière semaine, il y a eu beaucoup de bruit fait par une jeune mariée québécoise, qui était en beau joualvère parce que, la loi qui a permis aux femmes de conserver leur nom de jeune fille (1982, pas très loin hein... désespérant), bref, cette loi implique aussi qu'il est maintenant ILLÉGAL de prendre le nom de son mari.

Bref, c'est pas possible. Ne crains pas, tu resteras la seule et unique Mme *nom de famille de l'Élu*, ta mère ayant elle-aussi repris son nom de jeune fille.

Je resterai donc Mme Marsouine, officiellement, et seul les garagistes qui sont dans le champ nous cofondront, pis ça on s'en fiche :)

Anonyme a dit...

Je connais l'histoire de cette fille et justement ! Elle veut se battre pour que les femmes aient le choix (parce que c'est aussi ça, le féminisme: avoir le choix)...

Connaissant ton goût pour l'histoire, donc le traditionnalisme (le lien se fait, quand même), ainsi que l'admiration que tu me porte, je ne serais pas étonnée que son combat deviennent le tien ! Sache que de mon vivant, je ne laisserai pas telle chose se passer sans m'y opposer corps et âme.

Je tiens à mon identité, tout de même...

;)